VIDEO – L’invité du mois: Alain Lamassoure et son expérience du Parlement européen

Je remercie ma collègue Nathalie Griesbeck de m’avoir invité à partager mon expérience du Parlement européen lors de sa newsletter de la dernière session plénière.

Je suis entré au Parlement pour la première fois en 1989. C’était un forum de débats mais il n’avait pas les pouvoirs d’un Parlement. Aujourd’hui, le Parlement que nous quittons est un lieu de pouvoirs, un lieu où l’on décide. J’ai été maire, conseiller régional, député national, membre du gouvernement et député européen: je considère que j’ai pu avoir, en tant que député européen, une influence beaucoup plus grande que dans tous mes mandats antérieurs, y compris au gouvernement français!

📌 Mon coup de cœur: J’ai eu 2 grands moments d’émotion qui ne sont pas liés à ce que nous avons voté: le moment de recueillement après les attentats de Charlie Hebdo et l’incendie de Notre-Dame.
A travers ces drames, nous voyons naitre, vivre, une conscience européenne commune et mesurons combien à Strasbourg c’est le cœur de l’Europe qui bat.

📌 Mon coup de gueule: il est insensé qu’alors que toutes les décisions importantes pour notre pays se prennent à Bruxelles et Strasbourg, les médias n’en parlent jamais. Jamais nous ne sommes invités au JT de 20H, jamais un débat au PE n’a été retransmis. Tant qu’il y aura ce déficit démocratique, il ne faudra pas s’étonner que l’Europe soit mal connue et mal aimée.
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Intervention en plenière, 15/04/2019: FACILITER LES INVESTISSEMENTS TRANSFRONTIERES AU SEIN DE L’UE

FACILITER LES INVESTISSEMENTS TRANSFRONTIERES AU SEIN DE L’UE

Rapporteur pour le groupe PPE, Alain Lamassoure a participé à l’adoption aujourd’hui en plénière des accords trouvés entre le Parlement et le Conseil sur la directive et le règlement relatifs à la distribution transfrontière des fonds communs de placement.

Ces textes s’inscrivent dans la droite ligne du parachèvement de la construction de l’Union des marchés de capitaux, qui fut l’une des priorités de cette Commission. Ils entendent lever les barrières injustifiées freinant l’investissement transfrontière au sein de l’Union, permettant de poursuivre le renforcement de marchés financiers véritablement européens et dynamiques.

L’accord trouvé donne les moyens aux fonds européens d’explorer, d’entrer et, le cas échant, de se retirer plus facilement du marché d’un autre Etat membre que son Etat membre d’origine, tout en gardant les garde-fous nécessaires afin éviter que ces nouvelles opportunités ne donnent lieu à des contournements potentiels, notamment de la part d’acteurs de pays tiers. Sous l’impulsion du Parlement, l’accord donne également un rôle accru à l’Autorité Européenne des Marchés Financiers.

A ce sujet, le député a déclaré : “En des temps où l’idée d’une supervision au niveau d’autorités européennes semble parfois contestée, je me réjouis de voir que le compromis, répondant à la volonté du Parlement, donne un rôle accru à l’Autorité Européenne des Marchés Financiers. Cette évolution vers plus de supervision commune est un volet indispensable au fonctionnement fluide et efficace de notre Union des marchés de capitaux.”
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“Sur l’Europe, les positions de Bellamy et Macron sont très voisines”, Le Point, 14/04/2019

ENTRETIEN. Bellamy, Macron, immigration… Avant de quitter Strasbourg, l’eurodéputé dresse le bilan de son expérience et distribue bons et mauvais points.

Par Emmanuel Berretta

Modifié le – Publié le | Le Point.fr

VIDEO – La fin de la mode anti-européenne

La France est un pays de mode. En ce moment, la mode est de dire que le Parlement européen va être balayé par une vague eurosceptique. Depuis le #Brexit, il n’y a quasiment plus aucun parti, même populistes ou nationalistes, qui défende l’idée que leur pays doit quitter l’Union.

Avons-nous vraiment mesuré comment @MLP_officiel a annoncé officiellement à proposer que la France quitte l’euro et l’UE. La semaine dernière, le parti le plus anciennement anti-européen, le Parti de gauche suédois Vansterpartiet , a annoncé qu’il plaiderait en faveur du maintien de la #Suède dans l’#UE.

Autre phénomène: des partis politiques nés de l’hostilité à l”UE change de programme. #UKIP ne s’intéresse plus au #Brexit mais est devenu un parti anti-immigrés. L’#AfD crée pour faire sortir l’Allemagne de l’euro est devenu un parti anti-immigrés et anti-islamistes.

Les partis eurosceptiques sont incapables de s’unir. #Orban et #Salvini ont des positions diamétralement opposées sur l’immigration. #Salvini fait financer ses campagnes par #Putin alors que #Kaczyński est anti-russe. #MLP est contre l’élargissement, #Salvini souhaite élargir à la #Turquie

Dans le #PE actuel, nous avons déjà 150 députés europhobes, incapables de s’unir entre eux. En 5 ans, ils n’auront pas changé un seul vote. La campagne de @MLP_officiel va être douloureuse quand elle sera incapable de démontrer ce qu’elle a fait de ses 24 MEPS, 1/3 des députés français.
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“Avec les Pays-Bas, les positions divergent depuis maintenant quinze ans” – L’Express (01/03/2019)

Par Bogdan Bodnar, publié le , mis à jour le

L'eurodéputé Alain Lamassoure.

Pour le député européen Alain Lamassoure, l’opposition entre la France et les Pays-Bas dépasse la question d’Air France-KLM.

“Inamicale” et “incompréhensible”. C’est ainsi que le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, qualifiait ce mercredi l’opération, qui a permis aux Pays-Bas de porter à 14 % leur part au sein du capital du groupe aérien Air France-KLM. Avec cette entrée surprise, l’État Néerlandais atteint une part équivalente à celle de la France (14,3 %) mais a provoqué la stupéfaction de l’Élysée, si bien que le président Emmanuel Macron réclame à La Haye des clarifications.

La relation entre les deux pays n’est plus au beau fixe. Ces dernières années les divergences sont nombreuses, principalement sur les questions européennes. Dernier épisode en date, l’adoption d’un budget propre aux pays membres de la zone euro, porté Emmanuel Macron, et qui serait mis à contribution pour rétablir les déséquilibres monétaires. Les Pays-Bas se montraient sceptiques, Mark Rutte, le Premier ministre néerlandais déclarait devant les eurodéputés cet été, refuser une “redistribution de la prospérité”. Alain Lamassoure, député européen depuis vingt ans et président de la délégation française du Parti populaire européen (centre droit / droite), majoritaire au Parlement, met en évidence un désaccord persistant entre deux visions de l’Europe.
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BREXIT – Mon intervention en commission des affaires institutionnelles (AFCO)

#BREXIT– Retrouvez mes propos tenus lors du débat en commission parlementaire des affaires institutionnelles (AFCO) à l’occasion du débat sur le Brexit.

Pas de prolongation sauf évènement grave

S’il devait avoir une prolongation de l’article 50, il faudrait un événement politique majeur au Royaume-Uni: soit une démission de Theresa May (qui, première dans l’histoire parlementaire britannique, reste au pouvoir alors même qu’elle a été désavouée par une majorité écrasante), soit la dissolution du Parlement; soit un nouveau référendum dont la question devra être approuvée par l’actuelle Chambre des Communes. Et ce, avant la limite extrême du 30 juin, avant que le nouveau Parlement européen ne prenne ses fonctions le 1er ou 2 juillet.

Le 29 mars c’est le 29 mars, version européenne du Brexit is Brexit

Si l’UE accepte de retarder le #Brexit au-delà du 30 juin, c’est le Royaume -Uni qui nous transmettra le virus de sa pagaïe politique, parce qu’on n’en sortira jamais. Le 29 mars, c’est le 29 mars 2019. Se fixer des dates claires est une règle d’or de la méthode communautaire. Car le respect des dates est la première garantie de la responsabilité des signataires. La décision du peuple britannique a été claire. Après trois ans de tergiversations, son Parlement ne sortira de son indécision que si l’on s’en tient fermement au seul point qu’il a accepté dès le début : la date du divorce.
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BILAN ET AVENIR DU PARLEMENT EUROPEEN

BILAN ET AVENIR DU PARLEMENT EUROPEEN

Il aura fallu trente ans pour que le Parlement européen mérite son nom. Elu pour la première fois au suffrage universel en 1979, il n’avait à l’époque qu’un pouvoir de décision limité à une partie du seul domaine budgétaire. Traité après traité, au prix d’une lutte constante contre les gouvernements et d’une alliance sans faille avec la Commission, il a acquis le pouvoir de légiférer dans quasiment tous les domaines de compétence de l’Union (co-décision), et c’est lui qui élit désormais le président de la Commission, c’est-à-dire de l’exécutif communautaire. Ce faisant, le Parlement a été un moteur permanent et puissant de l’intégration européenne et de la réduction du trop fameux « déficit démocratique » de l’Europe.

         Ce résultat a-t-il comblé ses vœux ou épuisé sa combativité ? Depuis l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, en 2009, le Parlement a mis un point d’honneur à être une machine législative irréprochable : à la surprise générale, 80% des textes législatifs sont adoptés après une seule lecture, et les délais de procédure excessifs liés à une division interne à la coalition majoritaire se comptent sur les doigts de la main.

Et pourtant, le combat pour aboutir à un vrai régime parlementaire n’est pas achevé. Mentionnons trois points.
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Le Point, 30/11: “Mitterrand, VGE, Chirac, Sarkozy, Hollande… Quand les européennes étaient l’affaire des présidents”

Mitterrand, VGE, Chirac, Sarkozy, Hollande… Quand les européennes étaient l’affaire des présidents

Il fut un temps où cette élection était un passage obligé pour briguer la présidence de la République : tous les anciens présidents y sont passés ! Récit.

Par Emmanuel Berretta

Publié le 30/11/2018 à 10:24 | Le Point.fr

Jusqu’ici, les européennes ont toujours été un enjeu majeur pour les présidents ou aspirants présidents français.

Comme il paraît loin, le temps où les grands chefs à plumes de la politique ne négligeaient pas les européennes. «  C’était un passage obligé  », se souvient Alain Lamassoure, l’un des sages de l’hémicycle de Strasbourg, qui achèvera en mai prochain son cinquième mandat. De fait, quand on regarde dans le rétro, les plus grands se sont frottés au suffrage proportionnel sur liste nationale : François Mitterrand affronte Jacques Chirac en 1979, Georges Marchais s’y aligne par deux fois, Valéry Giscard d’Estaing tente un come-back par les européennes en 1989. Ni François Hollande ni Nicolas Sarkozy n’ont envisagé de passer leur tour quand l’occasion de conduire la campagne européenne s’est présentée en 1999, la dernière année où le scrutin se déroulait selon le principe des listes nationales.

«  À l’époque, les têtes de liste se présentaient, mais ne siégeaient pas ensuite  », rappelle Lamassoure. Quand on était chef de parti, pas question de se dérober ou de laisser un second prendre la lumière. «  Laurent Wauquiez ou Marine Le Pen, qui hésitent à conduire eux-mêmes leur liste, font, à mon sens, une erreur, reprend l’ancien ministre délégué aux Affaires européennes. Le principe d’une liste nationale milite pour que ceux qui ont une ambition présidentielle se présentent. Les anciens ne s’y sont pas trompés.  » Wauquiez et Le Pen oseront-ils aller au feu comme jadis les grands patrons ?
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Présentation du projet de code européen des affaires au Parlement européen

A l’invitation des Députés européens MM. Jakob von Weizsäcker (PSE) et Alain Lamassoure (PPE), les représentants de l’Association Henri Capitant ont présenté au Parlement européen le projet de code européen des affaires, qui replace le droit du commerce et de l’entreprise au cœur de la construction européenne.

Le professeur Philippe Dupichot, Secrétaire général de l’association Henri Capitant a rappelé le raisons économiques, politiques et juridiques qui fondent le projet de code européen. Le caractère inachevé du marché unique représente un coût pour les entreprises et pénalise l’attractivité du marché européen pour les investisseurs étrangers. Au lendemain du Brexit et alors que de nombreux citoyens se détournent du projet européen, il est essentiel de faire avancer l’Europe sur des projets concrets, en replaçant les entrepreneurs et les commerçants, les entreprises, les forces vives économiques, au centre des préoccupations. Enfin, l’hétérogénéité et l’extrême complexité du droit européen des affaires, encore largement éclaté en 27 droits différents, est telle que les acteurs économiques ne sont plus en mesure de déterminer quel droit régit précisément leurs activités.

Le Professeur Matthias Lehmann, représentant de la branche allemande de l’association Capitant a insisté sur la sécurité juridique que pourrait apporter la réalisation d’un code européen des affaires. Pour réaliser ce code 13 groupes de travail ont été établis, en fonction des 13 thématiques définissant l’environnement juridique de l’entreprise. Dirigés par un binôme franco-allemand, ces groupes de travail intègrent des spécialistes du droit venus de l’Europe entière. L’objectif est de rédiger le code dans une langue limpide et claire, sur le modèle du Code civil, en compilant d’une part l’acquis communautaire et proposant d’autre part des compléments là où l’unification du droit n’a pas été réalisée. Le Code devrait présenter une alternative aux choix du droit anglais et suisse qui actuellement dominent les transactions transfrontalières à l’intérieur du Marché Unique.
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