BREXIT – Mon intervention en commission des affaires institutionnelles (AFCO)

#BREXIT– Retrouvez mes propos tenus lors du débat en commission parlementaire des affaires institutionnelles (AFCO) à l’occasion du débat sur le Brexit.

Pas de prolongation sauf évènement grave

S’il devait avoir une prolongation de l’article 50, il faudrait un événement politique majeur au Royaume-Uni: soit une démission de Theresa May (qui, première dans l’histoire parlementaire britannique, reste au pouvoir alors même qu’elle a été désavouée par une majorité écrasante), soit la dissolution du Parlement; soit un nouveau référendum dont la question devra être approuvée par l’actuelle Chambre des Communes. Et ce, avant la limite extrême du 30 juin, avant que le nouveau Parlement européen ne prenne ses fonctions le 1er ou 2 juillet.

Le 29 mars c’est le 29 mars, version européenne du Brexit is Brexit

Si l’UE accepte de retarder le #Brexit au-delà du 30 juin, c’est le Royaume -Uni qui nous transmettra le virus de sa pagaïe politique, parce qu’on n’en sortira jamais. Le 29 mars, c’est le 29 mars 2019. Se fixer des dates claires est une règle d’or de la méthode communautaire. Car le respect des dates est la première garantie de la responsabilité des signataires. La décision du peuple britannique a été claire. Après trois ans de tergiversations, son Parlement ne sortira de son indécision que si l’on s’en tient fermement au seul point qu’il a accepté dès le début : la date du divorce.

Pour l’Irlande, une solution : le groupement régional

Nous devrions sérieusement étudier la formule éprouvée du groupement européen de coopération territoriale (GECT) entre l’Irlande du nord et la République d’Irlande pour faciliter la quadrature du cercle de la frontière invisible.