La mise en oeuvre de la Convention spécifique Pays Basque


Le Conseil des élus du Pays Basque et le Conseil de développement ont joué un rôle primordial dans l’élaboration de la

Convention spécifique Pays Basque

qui propose des opérations concernant le Pays Basque regroupées en neuf volets (politique linguistique, culture, environnement, agriculture, pêche, industrie et formation professionnelle, tourisme, infrastructures et urbanisme, transfrontalier).



Cette convention a été signée le 22 décembre 2000 par tous les partenaires (Etat, Conseil régional d’Aquitaine, Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, Communauté d’agglomération Bayonne-Anglet-Biarritz, Conseil des élus du Pays Basque) qui se sont ainsi engagés dans la réalisation des différentes actions représentant un montant de 396 millions d’euros.


Les opérations concernant l’environnement sont particulièrement novatrices et visent notamment la qualité de l’eau, la protection du littoral contre l’érosion marine, la création d’un centre de ressources de l’environnement et la création d’un maître d’ouvrage unique à l’échelle du Pays Basque pour le traitement des ordures ménagères.



Les différentes opérations incluses dans la Convention spécifique Pays Basque sont validées régulièrement par un Comité de pilotage.

Celui-ci est composé du Préfet des Pyrénées-Atlantiques, du Président du Conseil régional d’Aquitaine, du Président du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, du Président de la Communauté d’agglomération Bayonne-Anglet-Biarritz et du Président du Conseil des élus du Pays Basque. Lire la suite…

Une exception française : l’inégalité face au chômage


Nous le savons tous, nous n’en parlons jamais : le plus formidable blocage à toutes les réformes et, au-delà, à la modernisation de la société française, c’est le privilège de la garantie absolue d’emploi dont jouit une partie des Français – en l’espèce, les fonctionnaires et agents du secteur public. Un privilège tellement enraciné au plus profond du modèle français que, non seulement, depuis l’héroïque Raymond Barre, aucun homme politique n’a osé le nommer comme tel, mais encore ceux qui n’en bénéficient pas ne l’ont jamais remis en question. Comble du masochisme ? Syndrome de Stockholm ? Les salariés du secteur concurrentiel se sont souvent solidarisés avec ceux du public en grève, alors même qu’en période de croissance lente les garanties d’emploi des uns ne font qu’accroître la précarité des autres. Lorsque, malgré tout, ici ou là, une voix timide s’élève pour suggérer qu’il pourrait y avoir là un sujet de préoccupation, un formidable chœur polyphonique, drapé dans la dignité tricolore, scande « qu’il ne faut pas dresser les Français les uns contre les autres ! » Fermez le ban !


Heureusement que les Constituants ne se sont pas arrêtés à cet argument dans la Nuit du 4 août 1789 ! Ce sont les inégalités qui divisent les Français, et non pas leur dénonciation. Et c’est d’un vrai esprit révolutionnaire dont nous avons besoin pour nous attaquer à cette source d’injustice qui mine la société française en profondeur. Lire la suite…

Adapter la gouvernance française à l’Europe


Appliqué depuis le 1er décembre dernier, le traité de Lisbonne met en place une organisation politique très différente pour l’Union européenne. Résumons-là.


Le Conseil européen a désormais un Président à temps plein. Le Parlement européen partage le pouvoir législatif et budgétaire à égalité avec le Conseil des Ministres, et c’est lui qui élit le Président de la Commission. Un impressionnant service diplomatique européen se met en place sous l’autorité de la Haute-Représentante, en charge de coordonner les diplomaties des 27 Etats membres et les relations extérieures de la Commission. Hors de Bruxelles, les Parlements nationaux acquièrent un droit de regard, et quasiment de veto, sur les projets législatifs de l’Union et les citoyens ont un droit d’initiative inédit dans tous les domaines relevant de la compétence communautaire.


L’Union devait-elle être plus fédérale ou plus confédérale, ou, disons plutôt, plus communautaire ou plus interétatique ? Le choix original fait par la Convention présidée par Valéry Giscard d’Estaing en 2004, et intégralement repris dans le traité de Lisbonne est de renforcer les deux volets : des institutions communautaires plus fortes, très inspirées du modèle fédéral de type parlementaire ; et une responsabilité plus grande confiée aux représentants des Etats dans les domaines qui restent fondamentalement de compétence nationale, mais où la coordination des politiques nationales devient une nécessité absolue – politique étrangère, bien sûr, mais aussi politiques de défense, politiques industrielles et politiques budgétaires, par exemple. Lire la suite…

Changer la communication : pour un tableau de marche de la France


Où en sommes-nous ? Dans les réformes pour lesquelles nous avons élu Nicolas Sarkozy, en champion de la « rupture » ? Quelles sont celles qui sont achevées, celles qui sont en cours, voire celles qui sont reportées ou abandonnées ?


Où en sommes-nous dans la sortie de crise ? Dans les suites de la présidence française de l’Union européenne, et dans l’application des décisions prises dans le cadre du G20 ?


La France est-elle plus forte ou plus faible qu’en 2007 ? Vit-elle encore au-dessus de ses moyens ? Les inégalités se sont-elles accrues ou réduites ? Les délocalisations sont elles enrayées, l’immigration est-elle maîtrisée ? Et finalement, quelles sont les chances pour que demain soit meilleur qu’aujourd’hui ?


Ces questions simples, les Français nous les ont posées tout au long de la campagne des élections régionales. De manière surprenante, malgré le déluge d’argumentaires chiffrés émanant des ministères et du Mouvement populaire, l’organisation opportune d’« états généraux » sur les sujets les plus divers, de la ruralité à l’industrie, et les discours fondateurs ou refondateurs des dirigeants, aucune réponse claire n’est parvenue jusqu’à l’opinion. Or, plus le programme politique est varié et ambitieux, plus il faut un tableau de bord pour le suivre. Plus la crise est violente, plus le malade a besoin de savoir où il en est dans sa marche vers la guérison. L’utilisation médiatique des faits d’actualité dans un esprit compassionnel a montré son efficacité dans la conquête du pouvoir, mais aussi ses limites dans l’exercice de celui-ci : le dirigeant en charge est jugé sur les résultats, et rien d’autre. Ses actes sont cent fois plus éloquents que ses paroles, et les images elles-mêmes ne le portent plus que si elles reflètent la réalité du vécu quotidien. Même le super communicant qu’était Tony Blair a dû abandonner piteusement le pouvoir, peu après un triomphe électoral, pour avoir oublié cette évidence élémentaire. Lire la suite…

Le rôle du Conseil des élus du Pays Basque et du Conseil de développement du Pays Basque


Dès 1992, l’Etat a engagé une démarche sur les conditions de développement du Pays Basque, qui s’est appelée « Pays Basque 2010 ». Dans le cadre de cette démarche, le

Conseil de développement du Pays Basque

a été créé en 1994 et le

Conseil des élus du Pays Basque

en 1995.


Le Conseil des élus est une association Loi 1901. Son assemblée générale se réunit au moins une fois par an et son conseil d’administration tous les deux mois (pour plus de détails, voir la

composition

).


C’est au Conseil de développement, force de propositions, que revient le rôle de mener la réflexion et de formuler des projets par la rencontre et l’échange entre élus, acteurs économiques et responsables administratifs. Le Conseil des élus du Pays Basque valide les projets et a la responsabilité de leur mise en œuvre.


Elu à la présidence du Conseil des élus du Pays Basque le 21 juin 2001, succédant ainsi à Jean-Jacques Lasserre, Alain Lamassoure a animé cette structure dans une double mission : mettre en œuvre la Convention spécifique Pays Basque et poursuivre la réflexion sur le développement et l’avenir du Pays Basque. Lire la suite…

Revenir au peuple


Nicolas Sarkozy a réussi à gagner en 2007 parce qu’il a redonné un corpus de doctrine à nos familles politiques. Il a proposé des réponses modernes aux problèmes contemporains, à partir de nos valeurs fondamentales, humanistes, libérales, sociales et européennes.


Il est maintenant aux affaires, dans la gestion. C’est au parti de faire vivre les idées, d’organiser le débat, d’établir le bilan, de prendre acte des nouvelles aspirations populaires, de comparer les solutions et les résultats avec nos partenaires, d’actualiser l’expression de nos valeurs. Que fait le parti ? Des argumentaires techniques, partisans, électoraux. C’est bien. On attend mieux. Le parti parle aux partisans. Il ne parle pas aux Français. Et il ne donne pas le sentiment de les écouter. C’est un porte-voix du Président, ce n’est pas un stéthoscope qui écoute les Français, et ce n’est plus un apporte-voix du peuple.


Qu’avons-nous perdu en ce printemps électoral 2010 ? Les villes et les campagnes. Les jeunes, qui ne vont pas voter. Les seniors, qui sont tentés par le Front national. Les quartiers défavorisés, dont les rares votants sont tous à gauche. Les agriculteurs, les ouvriers et les classes moyennes, « la France qui se lève tôt », trop pauvre pour bénéficier du bouclier fiscal, trop riche pour bénéficier de la réduction d’IRPP, et qui ne sait plus où l’on en est sur les 35 heures. Tous ceux qui ont applaudi à la récompense du mérite, et qui ont assisté avec surprise, puis déception, et parfois avec fureur, à des promotions qui obéissaient à d’autres critères. Lire la suite…

Roses, rouges, verts : même combat?


La facilité avec laquelle socialistes, Verts et communistes plus ou moins repentis ont fusionné leurs listes au second tour des régionales ne s’explique pas seulement par le désir de garder des places. Elle illustre une convergence de fond, assez inquiétante pour notre pays.


La crise financière n’a pas eu que des conséquences économiques : le paysage idéologique, hérité de l’après-guerre, qui ne tenait plus que par un fil, a achevé de s’effondrer. Les mots « socialisme » et « libéralisme » n’ont plus de sens quand ceux qui continuent d’aduler Mao se livrent aux délices et aux poisons du capitalisme le plus échevelé, tandis qu’ailleurs des gouvernements libéraux ont dû prendre, fût-ce temporairement, le contrôle de leurs banques et de quelques grandes industries. Le combat politique a besoin d’un autre cadre de référence. Or, petit-à-petit, ce cadre se met en place. Les campagnes électorales de ces derniers mois, en Allemagne, de ces derniers jours en France, comme celles qui s’ouvrent au Royaume-Uni et aux Pays-Bas en donnent une première illustration. Le grand clivage est désormais : pour ou contre la croissance économique. Lire la suite…

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