Le rôle du Conseil des élus du Pays Basque et du Conseil de développement du Pays Basque


Dès 1992, l’Etat a engagé une démarche sur les conditions de développement du Pays Basque, qui s’est appelée « Pays Basque 2010 ». Dans le cadre de cette démarche, le

Conseil de développement du Pays Basque

a été créé en 1994 et le

Conseil des élus du Pays Basque

en 1995.


Le Conseil des élus est une association Loi 1901. Son assemblée générale se réunit au moins une fois par an et son conseil d’administration tous les deux mois (pour plus de détails, voir la

composition

).


C’est au Conseil de développement, force de propositions, que revient le rôle de mener la réflexion et de formuler des projets par la rencontre et l’échange entre élus, acteurs économiques et responsables administratifs. Le Conseil des élus du Pays Basque valide les projets et a la responsabilité de leur mise en œuvre.


Elu à la présidence du Conseil des élus du Pays Basque le 21 juin 2001, succédant ainsi à Jean-Jacques Lasserre, Alain Lamassoure a animé cette structure dans une double mission : mettre en œuvre la Convention spécifique Pays Basque et poursuivre la réflexion sur le développement et l’avenir du Pays Basque. Lire la suite…

Les réunions



– LES ASSEMBLEES GENERALES :


– le 23 mai 2008 (

procès verbal

).


– le 14 décembre 2007 (

note de présentation des dossiers

et

procès verbal

).


– le 26 juin 2007 (

rapport d’activités 2006

,

bilan financier

et

modification des statuts

).


– le 19 juillet 2006 (

rapport d’activités 2005

et

bilan financier

).


– le 10 juin 2005 (

rapport d’activités 2004

).


– le 21 juin 2004 ( Lire la suite…

Quelques dossiers



– CONFERENCE EURO-REGIONALE :


Pour améliorer l’organisation des relations transfrontalières, une instance commune d’information, de concertation et de coordination a été créée. Il s’agit de la Conférence euro-régionale. Ainsi, le 1er mars 2007, les représentants de la Communauté autonome d’Euskadi, la diputación foral de Gipuzkoa, la Région d’Aquitaine, le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, la Préfecture des Pyrénées-Atlantiques et le Conseil des élus du Pays Basque, ont signé une

convention de coopération transfrontalière instituant la Conférence euro-régionale

.


La Conférence euro-régionale s’est réunie en séance plénière le 13 décembre 2007 (voir le

communiqué de presse

).



– LEADER :


Le Conseil des élus du Pays Basque a le rôle d’harmoniser la Convention spécifique Pays Basque avec d’autres procédures, notamment le programme européen Leader (voir sur ce site “

Financements européens

“).


Leader vise à promouvoir le développement du territoire rural. Les actions de développement sont initiées et menées par un groupe d’action locale, le Conseil des élus du Pays Basque, auquel s’adosse un comité qui comprend des partenaires socio-économiques publics et privés. Lire la suite…

La mise en oeuvre de la Convention spécifique Pays Basque


Le Conseil des élus du Pays Basque et le Conseil de développement ont joué un rôle primordial dans l’élaboration de la

Convention spécifique Pays Basque

qui propose des opérations concernant le Pays Basque regroupées en neuf volets (politique linguistique, culture, environnement, agriculture, pêche, industrie et formation professionnelle, tourisme, infrastructures et urbanisme, transfrontalier).



Cette convention a été signée le 22 décembre 2000 par tous les partenaires (Etat, Conseil régional d’Aquitaine, Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, Communauté d’agglomération Bayonne-Anglet-Biarritz, Conseil des élus du Pays Basque) qui se sont ainsi engagés dans la réalisation des différentes actions représentant un montant de 396 millions d’euros.


Les opérations concernant l’environnement sont particulièrement novatrices et visent notamment la qualité de l’eau, la protection du littoral contre l’érosion marine, la création d’un centre de ressources de l’environnement et la création d’un maître d’ouvrage unique à l’échelle du Pays Basque pour le traitement des ordures ménagères.



Les différentes opérations incluses dans la Convention spécifique Pays Basque sont validées régulièrement par un Comité de pilotage.

Celui-ci est composé du Préfet des Pyrénées-Atlantiques, du Président du Conseil régional d’Aquitaine, du Président du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, du Président de la Communauté d’agglomération Bayonne-Anglet-Biarritz et du Président du Conseil des élus du Pays Basque. Lire la suite…

Une exception française : l’inégalité face au chômage


Nous le savons tous, nous n’en parlons jamais : le plus formidable blocage à toutes les réformes et, au-delà, à la modernisation de la société française, c’est le privilège de la garantie absolue d’emploi dont jouit une partie des Français – en l’espèce, les fonctionnaires et agents du secteur public. Un privilège tellement enraciné au plus profond du modèle français que, non seulement, depuis l’héroïque Raymond Barre, aucun homme politique n’a osé le nommer comme tel, mais encore ceux qui n’en bénéficient pas ne l’ont jamais remis en question. Comble du masochisme ? Syndrome de Stockholm ? Les salariés du secteur concurrentiel se sont souvent solidarisés avec ceux du public en grève, alors même qu’en période de croissance lente les garanties d’emploi des uns ne font qu’accroître la précarité des autres. Lorsque, malgré tout, ici ou là, une voix timide s’élève pour suggérer qu’il pourrait y avoir là un sujet de préoccupation, un formidable chœur polyphonique, drapé dans la dignité tricolore, scande « qu’il ne faut pas dresser les Français les uns contre les autres ! » Fermez le ban !


Heureusement que les Constituants ne se sont pas arrêtés à cet argument dans la Nuit du 4 août 1789 ! Ce sont les inégalités qui divisent les Français, et non pas leur dénonciation. Et c’est d’un vrai esprit révolutionnaire dont nous avons besoin pour nous attaquer à cette source d’injustice qui mine la société française en profondeur. Lire la suite…

Revenir au peuple


Nicolas Sarkozy a réussi à gagner en 2007 parce qu’il a redonné un corpus de doctrine à nos familles politiques. Il a proposé des réponses modernes aux problèmes contemporains, à partir de nos valeurs fondamentales, humanistes, libérales, sociales et européennes.


Il est maintenant aux affaires, dans la gestion. C’est au parti de faire vivre les idées, d’organiser le débat, d’établir le bilan, de prendre acte des nouvelles aspirations populaires, de comparer les solutions et les résultats avec nos partenaires, d’actualiser l’expression de nos valeurs. Que fait le parti ? Des argumentaires techniques, partisans, électoraux. C’est bien. On attend mieux. Le parti parle aux partisans. Il ne parle pas aux Français. Et il ne donne pas le sentiment de les écouter. C’est un porte-voix du Président, ce n’est pas un stéthoscope qui écoute les Français, et ce n’est plus un apporte-voix du peuple.


Qu’avons-nous perdu en ce printemps électoral 2010 ? Les villes et les campagnes. Les jeunes, qui ne vont pas voter. Les seniors, qui sont tentés par le Front national. Les quartiers défavorisés, dont les rares votants sont tous à gauche. Les agriculteurs, les ouvriers et les classes moyennes, « la France qui se lève tôt », trop pauvre pour bénéficier du bouclier fiscal, trop riche pour bénéficier de la réduction d’IRPP, et qui ne sait plus où l’on en est sur les 35 heures. Tous ceux qui ont applaudi à la récompense du mérite, et qui ont assisté avec surprise, puis déception, et parfois avec fureur, à des promotions qui obéissaient à d’autres critères. Lire la suite…

Roses, rouges, verts : même combat?


La facilité avec laquelle socialistes, Verts et communistes plus ou moins repentis ont fusionné leurs listes au second tour des régionales ne s’explique pas seulement par le désir de garder des places. Elle illustre une convergence de fond, assez inquiétante pour notre pays.


La crise financière n’a pas eu que des conséquences économiques : le paysage idéologique, hérité de l’après-guerre, qui ne tenait plus que par un fil, a achevé de s’effondrer. Les mots « socialisme » et « libéralisme » n’ont plus de sens quand ceux qui continuent d’aduler Mao se livrent aux délices et aux poisons du capitalisme le plus échevelé, tandis qu’ailleurs des gouvernements libéraux ont dû prendre, fût-ce temporairement, le contrôle de leurs banques et de quelques grandes industries. Le combat politique a besoin d’un autre cadre de référence. Or, petit-à-petit, ce cadre se met en place. Les campagnes électorales de ces derniers mois, en Allemagne, de ces derniers jours en France, comme celles qui s’ouvrent au Royaume-Uni et aux Pays-Bas en donnent une première illustration. Le grand clivage est désormais : pour ou contre la croissance économique. Lire la suite…

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