Manfred Weber en campagne pour succéder à Jean-Claude Juncker, RTS, 23/04/2019

L'eurodéputé conservateur allemand Manfred Weber.
L’Allemand Manfred Weber entre en campagne pour succéder à Jean-Claude Junker La Matinale / 1 min. / le 23 avril 2019
Le chef de file de la droite européenne, l’Allemand Manfred Weber, entre en campagne. L’eurodéputé conservateur vise la présidence de la Commission européenne, mais sa route est semée d’embûches.

Manfred Weber entame mardi à Athènes une tournée qui le mènera aux quatre coins de l’Union européenne et qui s’achèvera dans un mois, à la veille de l’élection du nouveau Parlement européen.

La première condition pour une possible élection de l’Allemand à la tête de la Commission est une victoire de sa famille politique – le Parti populaire européen (PPE) – aux prochaines élections.

Candidature liée au succès du PPE

Mais ce ne sera pas suffisant: “Le prochain président de la Commission sera le candidat d’un parti qui sera, compte tenu des résultats, en mesure de fédérer une coalition de groupes autour de lui”, explique l’eurodéputé français  du PPE Alain Lamassoure mardi dans La Matinale.

“Au vu des sondages actuels, il est vraisemblable que le PPE restera le parti politique qui a le plus de députés. Mais il ne sera pas forcément le parti le mieux placé pour fédérer une coalition autour de lui”, analyse le politicien.
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Sans ses « experts », la France va perdre des postes d’influence au Parlement européen, EurActiv, 19/04/2019

Sans ses « experts », la France va perdre des postes d’influence au Parlement européen Cécile Barbière | EURACTIV.fr

Les autres pays utilisent le cocktail suivant pour leurs listes aux Européennes : un tiers de vétérans, un tiers d’eurodéputés ayant un mandat et un tiers de nouveau. Shutterstock

Seulement 20 eurodéputés sur les 70 que la France s’apprête à envoyer à Strasbourg connaissent les arcanes européennes.  «Comme une entreprise qui fonctionne qu’avec des stagiaires !» selon un élu.

« L’influence, ça dépend aussi du nombre ! Le Parlement européen aime les gros bataillons » raconte l’élu LR Alain Lamassoure. «  On était 30 en 2009 et là, on risque d’être moins de 20. Les socialistes français, on ne sait même pas s’il y en aura ! » .

Les deux principales forces actuelles, le S&D et le PPE ne devraient avoir que peu d’élus dans le futur Parlement européen, ce qui risque de peser sur l’expérience moyenne des eurodéputés que la France enverra à Strasbourg. Une large partie des eurodéputés français dotés d’une longue expérience européenne vont quitter leur fonction à la faveur des prochaines élections européennes, dont Pervenche Beres, Alain Lamassoure,  Jean-Marie Cavada ou Eva Joly.
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“Le Parlement que je quitte mérite enfin son nom”, DNA, 19/04/2018

“Le Parlement européen que je quitte mérite enfin son nom. Il n’y a presque plus aucune décision au niveau de l’UE qui ne soit prise sans être confirmée, et confirmée en détail, article par article, par les élus du peuple européen. j’ai aujourd’hui le sentiment de quitter un vrai lieu de pouvoir.

La grande lacune, qui est impardonnable de la part des gouvernements qui refusent d’y remédier, c’est le plein pouvoir budgétaire, y compris sur les ressources. Le Parlement vote les dépenses, mais pas les ressources – comme si l’Assemblée nationale ne s’exprimait pas sur les taxes et les impôts. Un Parlement qui définit de grandes politiques et vote les dépenses correspondantes doit être responsabilisé sur la manière de les financer et assumer l’impopularité de l’impôt”.

 

https://www.lalsace.fr/actualite/2019/04/19/le-parlement-europeen-que-je-quitte-merite-enfin-son-nom?fbclid=IwAR3q_L6RwEimArQtSptfm-KG02Mh2U0UGyzlfEfy-EvdWmm5nQHSNiK5JxQ

VIDEO – L’invité du mois: Alain Lamassoure et son expérience du Parlement européen

Je remercie ma collègue Nathalie Griesbeck de m’avoir invité à partager mon expérience du Parlement européen lors de sa newsletter de la dernière session plénière.

Je suis entré au Parlement pour la première fois en 1989. C’était un forum de débats mais il n’avait pas les pouvoirs d’un Parlement. Aujourd’hui, le Parlement que nous quittons est un lieu de pouvoirs, un lieu où l’on décide. J’ai été maire, conseiller régional, député national, membre du gouvernement et député européen: je considère que j’ai pu avoir, en tant que député européen, une influence beaucoup plus grande que dans tous mes mandats antérieurs, y compris au gouvernement français!

📌 Mon coup de cœur: J’ai eu 2 grands moments d’émotion qui ne sont pas liés à ce que nous avons voté: le moment de recueillement après les attentats de Charlie Hebdo et l’incendie de Notre-Dame.
A travers ces drames, nous voyons naitre, vivre, une conscience européenne commune et mesurons combien à Strasbourg c’est le cœur de l’Europe qui bat.

📌 Mon coup de gueule: il est insensé qu’alors que toutes les décisions importantes pour notre pays se prennent à Bruxelles et Strasbourg, les médias n’en parlent jamais. Jamais nous ne sommes invités au JT de 20H, jamais un débat au PE n’a été retransmis. Tant qu’il y aura ce déficit démocratique, il ne faudra pas s’étonner que l’Europe soit mal connue et mal aimée.
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“Sur l’Europe, les positions de Bellamy et Macron sont très voisines”, Le Point, 14/04/2019

ENTRETIEN. Bellamy, Macron, immigration… Avant de quitter Strasbourg, l’eurodéputé dresse le bilan de son expérience et distribue bons et mauvais points.

Par Emmanuel Berretta

Modifié le – Publié le | Le Point.fr

Si j’étais Président de la Commission… – Article pour “Marianne”

“Ouvrir partout des points d’information”

“Mes premiers mots seraient pour remercier mes électeurs, les vrais : tous les citoyens européens qui auront participé aux élections du 26 mai. Car, à travers l’élection du Parlement, ce sont les citoyens qui élisent désormais le président du pouvoir exécutif européen. Et je m’inviterais régulièrement tout au long de mon mandat dans les JT de 20 heures, pour rendre compte à tous mes électeurs. J’inviterais toutes les administrations nationales et toutes les villes à ouvrir partout des points d’information Europe. Pour faire remonter du pays profond les projets innovants que même les gouvernements ignorent. Et pour informer les citoyens des milliers de projets aidés chez eux par l’Europe dont ils n’ont jamais connaissance. L’Union se veut “unie dans la diversité”. Je lui proposerais d’agir unie dans l’action face aux défis du siècle, et de vivre pleinement sa diversité, qui est bel et bien l’âme de l’Europe.”

Article publié dans Marianne n°151, 5 avril 2019

“Avec les Pays-Bas, les positions divergent depuis maintenant quinze ans” – L’Express (01/03/2019)

Par Bogdan Bodnar, publié le , mis à jour le

L'eurodéputé Alain Lamassoure.

Pour le député européen Alain Lamassoure, l’opposition entre la France et les Pays-Bas dépasse la question d’Air France-KLM.

“Inamicale” et “incompréhensible”. C’est ainsi que le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, qualifiait ce mercredi l’opération, qui a permis aux Pays-Bas de porter à 14 % leur part au sein du capital du groupe aérien Air France-KLM. Avec cette entrée surprise, l’État Néerlandais atteint une part équivalente à celle de la France (14,3 %) mais a provoqué la stupéfaction de l’Élysée, si bien que le président Emmanuel Macron réclame à La Haye des clarifications.

La relation entre les deux pays n’est plus au beau fixe. Ces dernières années les divergences sont nombreuses, principalement sur les questions européennes. Dernier épisode en date, l’adoption d’un budget propre aux pays membres de la zone euro, porté Emmanuel Macron, et qui serait mis à contribution pour rétablir les déséquilibres monétaires. Les Pays-Bas se montraient sceptiques, Mark Rutte, le Premier ministre néerlandais déclarait devant les eurodéputés cet été, refuser une “redistribution de la prospérité”. Alain Lamassoure, député européen depuis vingt ans et président de la délégation française du Parti populaire européen (centre droit / droite), majoritaire au Parlement, met en évidence un désaccord persistant entre deux visions de l’Europe.
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Interview dans l’émission “Perri Scope” (LCI)

J’étais ce mercredi 6 février l’invité de Pascal Perri pour l’émission Perri Scope diffusée sur LCI, afin d’évoquer les actualités de la fusion entre Alstom et Siemens mais aussi l’actualité économique plus générale en Europe.

“Naïfs, l’Europe ? Nous sommes les vainqueurs de la bande ! Et je suis navré que personne ne le dise en France. La zone euro est une puissance commerciale plus forte et plus efficace que la Chine ! (…) Quand je jouais au rugby et que je perdais un match, si mon réflexe était de dire que c’était la faute de l’arbitre, j’étais sûr de perdre le match suivant. (…) Il faut des champions dans les domaines stratégiques. Mais cela exige une condition importante, à savoir un véritable budget permettant des commandes publiques de taille européenne. Tant que le budget européen représentera 1% du PIB, nous resterons des agneaux !”

 

LE REPLAY

La campagne des élections européennes : quels thèmes et quels clivages ?

Thèmes, clivages… À quoi pourrait ressembler la campagne des élections européennes ?
 
C’est la question que s’est posé le groupe de travail de l’Institut Jacques Delors présidé par Pascal Lamy et auquel j’ai le plaisir de prendre part aux côtés de Jean-Louis Bourlanges, Pervenche Bérès, Thierry Chopin, Monica Frassoni, Alessia Mosca, Geneviève Pons, Christine Verger et Valentin Kreilinger.
 
Retrouvez la note issue de nos réflexions, publiée le 5 février 2019 sur le site de l’Institut.
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