Article publié dans l’Agence Europe: “Accord sur le budget 2012 en commission des budgets du Parlement européen”, le 5 octobre 2011



Après deux jours de négociations et de votes, la commission des budgets du Parlement européen a finalisé mercredi 5 octobre sa position sur le projet de budget de l’UE pour 2012. Les députés se sont employés à, grosso modo, rétablir la proposition initiale faite par la Commission européenne, après les fortes réductions de crédits opérées par le Conseil en juillet dernier.




Les principales modifications apportées par les amendements des membres de la commission des budgets consistent en des hausses des dépenses pour la Palestine (+100 millions), la surveillance maritime en Méditerranée, la gestion des flux de réfugiés, des programmes liés à la stratégie Europe 2020 (éducation et formation tout au long de la vie), un financement destiné aux producteurs de fruits et légumes (250 millions) et une aide au développement pour l’Asie et l’Amérique du Sud (+27 millions). Les économies proposées incluent 26 millions d’euros destinés à la politique étrangère et de sécurité commune (PESC).



Le PE est

« tout a fait conscient »

de la gravité de la situation financière, budgétaire, économique, dans beaucoup de pays de l’UE, a déclaré Alain Lamassoure (PPE, français), le président de la commission des budgets du PE, lors d’une conférence de presse. Et le PE a le souci, selon lui, de Lire la suite…

Courrier de François H. sur la directive Bolkestein (25 janvier 2006)


‘Monsieur le député Européen,


Le 14 février 2006, la directive Bolkestein sera examinée par le Parlement européen, avec de forts risques d’être adoptée.


Dans le Flash que vous publiez sur le site de votre groupe parlementaire, vous vous y défendez “de soutenir le fameux “ principe du pays d’origine ” (PPO) !” et ” Nous ne cachons nullement notre souhait d’aboutir à un texte améliorant la libre circulation des services dans le marché intérieur, principe qui existe en Europe depuis le Traité de Rome (1957 !)”.


Le traité de Rome, conclu entre quelques pays de niveau de vie, de culture sociale similaires et au temps où des barrières douanières entre pays existaient, ne peut en aucun cas être évoqué pour justifier cette directive, même réécrite.


Vous n’ignorez pas non plus que, lors de la campagne pour le référendum de ratification du traité constitutionnel, notre président avait demandé que cette directive ne soit pas adoptée. Vous dites qu’elle a perdu son caractère monstrueux. Le loup serait devenu agneau ! Ou en aurait pris l’apparence.


Vous n’ignorez pas quel fut l’impact de ce texte dans le rejet du traité constitutionnel par nos concitoyens. Respectez leur choix ! Lire la suite…

Courrier de Gilles B. sur la candidature de la Turquie à l’Union européenne (24 janvier 2008)


Monsieur le Député,


Pour votre information et commentaires.


Bien cordialement.


Message envoyé sur le site de l’UMP sur le problème de la candidature de la Turquie à l’Union européenne :


Monsieur le Président Raffarin


Monsieur le Secrétaire général Devedjan


A la veille de la présidence française de l’UE, les intentions de la France pour revitaliser l’ Europe sont clairement exprimées par nos dirigeants et en particulier par le premier d’entre eux, Nicolas Sarkozy.


On ne peut que s’en féliciter, car il est urgent de rattraper le retard de la construction européenne depuis que nous sommes 27 membres. Les enjeux en 2008 sont nombreux et essentiels pour construir une Europe nie et forte.


Une seule ombre au tableau et non des moindres, le problème de la demande d ‘adhésion de la Turquie :


Dans ses interventions récentes (conférence de presse ou discours au conseil national) Nicolas Sarkozy ne parle pas des propositions françaises pour rediriger cette candidature vers d’autres formes, comme un partenariat renforcé ou un statut d’association (comme cela pourrait être proposé aussi d’autres pays européens des Balkans ou à d’autres pays non européens). Lire la suite…

Interview sur le site Internet “Publius” sur la Constitution européenne (décembre 2004)


– Vous avez été ministre des affaires européennes, vous êtes député européen, vous avez participé à la convention qui a préparé le projet de constitution européenne. Vous faites parti des hommes politiques français


qui connaissent probablement le mieux les institutions européennes. Quel regard avez-vous sur la connaissance qu’a la classe politique française de l’Europe et de son fonctionnement ?


AL – Cette connaissance est limitée, mais on peut dire la même chose chez nos partenaires. L’Europe reste un sujet d’initiés, parmi les politiques, l’administration, et la société civile: syndicats, patronats, journalistes spécialisés, lobbies. Un des enjeux majeurs de la Constitution, c’est de passer de l’Europe des initiés à l’Europe populaire.


– Vous êtes également à l’UMP. Que pensez-vous du débat sur la constitution européenne au sein de la droite française ? Comment comptez-vous convaincre les réticents au sein de votre parti ? Quelle place y a-t-il pour un “non”à la constitution européenne au sein de l’UMP ?


AL – Au sein de l’UMP, le débat a eu lieu, de manière ouverte et démocratique, lors de l’adoption du programme pour les élections européennes. 79% des membres du Conseil national, le parlement du parti, ont voté ce programme, d’inspiration très communautaire, et quasi fédéraliste. Dimanche dernier, lors de l’élection du nouveau Président du parti, Nicolas Dupont-Aignan, candidat eurosceptique, a fait 9% des voix. Au sein de l’UMP, le débat est donc tranché. Naturellement, les opposants conserveront leur liberté de parole. Lire la suite…

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