Communiqué de Presse “Europe: graves incohérences au sommet”, jeudi 12 juillet 2012


“La gouvernance européenne, déjà bien complexe, voit désormais ses défauts aggravés par d’étonnants dysfonctionnements dans les gouvernances nationales.


Les conclusions du dernier Conseil européen ont été adoptées à l’unanimité. Mais le contenu de l’accord donne au plus haut niveau politique n’engageait pas les gouvernements finlandais et néerlandais, qui l’ont remis en cause deux jours après, tandis que son calendrier n’engageait pas l’Allemagne, dont le tribunal constitutionnel a renvoyé le sujet a l’automne. Quant aux crédits supplémentaires pour la croissance, point phare du nouveau “pacte de croissance”adopté par le Conseil européen, la présidence chypriote des ministres des budgets s’est felicitée de les avoir traduits en réductions massives des crédits de recherche, d’innovation et de cohésion proposés par la Commission européenne pour 2013.


Par courtoisie politique, on mettra sur le compte du surmenage des ambassadeurs le fait que trois d’entre eux, l’Allemand, le Francais, et le Finlandais, ont assorti leur vote du budget européen de deux déclarations parfaitement contraires. La première invite la Commission européenne à présenter rapidement des demandes de crédits supplémentaires au cas où ces coupes se révéleraient excessives. La seconde regrette l’insuffisance de ces mêmes coupes et annonce que les pays concernés refuseront toute forme de rallonge ultérieure. Lire la suite…

Article publié dans « L’Est républicain », le 13 juin 2012






La valse des ténors



Déjà à Toul. Début mai 2011, François Fillon, dans le fief de Nadine Morano, salle Valcourt, était venu faire le bilan de quatre ans de mandat. C’était l’époque où l’UMP croyait encore en sa survie présidentielle. C’était l’époque aussi, où Nadine Morano balayait, d’un revers de main, l’hypothèse d’Alain Lamassoure, député européen proche d’Alain Juppé qui préconisait la tenue d’une primaire au sein de la grande formation de droite. Une idée pas si idiote lorsqu’on connaît le résultat. François Fillon était venu relayer à Toul le séminaire gouvernemental qui se tenait à Paris, le jeudi avant sa venue à Paris, et remercier les militants UMP.

Avenir du budget européen : écrasante majorité du Parlement européen derrière Alain Lamassoure (13 juin 2012)


Ce mercredi 13 juin, le Parlement européen a adopté ses objectifs de négociation pour le contenu, le financement et les priorités du budget européen d’ici 2020.


Présenté par Alain Lamassoure, le texte a été soutenu par 541 députés, contre 100 et 36 abstentions, soit plus de 80% de votes favorables. A noter que, parmi les rares eurodéputés francais à voter contre, Jean-Luc Melenchon n’a pas hésité à mêler son vote avec Marine Le Pen, tous deux unis dans la même europhobie, alors que même les ex-communistes d’Europe de l’Est ont soutenu la position commune.

Article publié dans “L’Est républicain”, le 13 juin 2012






La valse des ténors



Déjà à Toul. Début mai 2011, François Fillon, dans le fief de Nadine Morano, salle Valcourt, était venu faire le bilan de quatre ans de mandat. C’était l’époque où l’UMP croyait encore en sa survie présidentielle. C’était l’époque aussi, où Nadine Morano balayait, d’un revers de main, l’hypothèse d’Alain Lamassoure, député européen proche d’Alain Juppé qui préconisait la tenue d’une primaire au sein de la grande formation de droite. Une idée pas si idiote lorsqu’on connaît le résultat. François Fillon était venu relayer à Toul le séminaire gouvernemental qui se tenait à Paris, le jeudi avant sa venue à Paris, et remercier les militants UMP.

Communiqué de presse: Abandon des euro-obligations: ‘Le candidat se vantait de renégocier le traité européen, l’élu renégocie son programme électoral” (21 juin 2012)


“Tiens? Plus d’euro-obligations? La formule miracle du candidat Hollande abandonnée sans débat, avant même la première réunion européenne? Le candidat se vantait de renégocier le traité européen, l’élu renégocie son programme électoral”  a déclaré jeudi Alain Lamassoure, porte-parole de la délégation française du Groupe PPE au Parlement européen.



Le député européen réagissait à la déclaration de Jean-Marc Ayrault dans l’hebdomadaire allemand “Die Zeit”, dans laquelle le Premier ministre français admet que “


le système de mutualisation de la dette exige une plus grande intégration politique qui est nécessaire, et que cela prendra sans doute plusieurs années”.



Pour toute information:



Alain Lamassoure, député européen (UMP, PPE), porte-parole de la délégation française du Groupe PPE au Parlement européen, tél.: +32-2-284-5706



Service de presse du Groupe PPE, Marion Jeanne, tél.: +32-479-84-02-93



Site internet de la délégation française du Groupe PPE:

www.delegationfrancaise-ppe.eu

Communiqué de presse: “Mélenchon et Le Pen: même combat pour détruire l’Europe!” (13 juin 2012)


“Ce matin, le Parlement européen a adopté ses orientations sur l’avenir du budget européen afin de financer les investissements d’avenir, à partir, notamment, d’une taxe sur les transactions financières. Le texte a été soutenu par une écrasante majorité, supérieure à 80% des votants ” a déclaré mercredi Alain Lamassoure (UMP, PPE, F), président de la commission des Budgets du Parlement européen.


“Jean-Luc Mélenchon n’a pas hésité à mêler sa voix à celles des Le Pen, père et fille, tous animés par la même europhobie, en s’opposant à la position commune” a indiqué Alain Lamassoure.


“On notera que les ex-communistes d’Europe de l’Est ont soutenu, eux, la position européenne” a conclu Alain Lamassoure.



Pour toute information:



Alain Lamassoure, président de la commission des Budgets, tél.: +33-3-88-17-5706



Service de presse du Groupe PPE, Marion Jeanne, tél.: +32-479-84-02-93



Site internet d’Alain Lamassoure:

alainlamassoure.eu



Site internet de la délégation française du Groupe PPE:
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Dépêches publiées par l’agence de presse portugaise “Agência Lusa” à l’occasion du déplacement d’Alain Lamassoure au Portugal, le 27 juin 2012




UE: Seguro debate criação da taxa europeia sobre transações financeiras



O secretário-geral do PS reuniu-se hoje, na Assembleia da República, com o presidente da comissão de orçamento do Parlamento Europeu, Alain Lamassoure, encontro em que foi debatida a criação da taxa europeia sobre as transações financeiras.



A criação de uma taxa europeia sobre transações financeiras, para reforçar a capacidade de investimento nos Estados-membros, é defendida pela maioria dos países, mas enfrenta a oposição frontal da Grã-Bretanha e levanta dúvidas à Suécia – países que temem uma fuga de capitais.




Neste encontro, que durou cerca de 45 minutos, António José Seguro apresentou também ao presidente da comissão de orçamento do Parlamento Europeu, eleito pelo PPE (Partido Popular Europeu) os principais pontos da resolução que o PS leva esta tarde a votos e que pretende balizar a posição do Governo português no Conselho Europeu de quinta e sexta-feira, em Bruxelas.



Ao longo da última semana, Governo e PS tentaram um acordo em torno de uma resolução comum sobre política europeia, mas o executivo não aceitou exigências socialistas no sentido de reforçar os poderes do Banco Central Europeu (BCE), nem aceitou vincular-se à defesa da imediata criação de um sistema de mutualização da dívida no espaço europeu. Lire la suite…

Des dirigeants malades d’amnésie


Les maux économiques et financiers dont souffre l’Europe seraient traités plus efficacement si ceux qui gouvernent l’Union – en fait, les dirigeants nationaux réunis en Sommets – n’étaient atteints d’une amnésie proprement invalidante.


Oublié, le traité de Lisbonne !


Sa gestation pénible avait pourtant duré dix ans. Par une heureuse coïncidence, il est entré en vigueur fin 2009, à la veille de la crise grecque. Son dispositif aurait permis d’adopter toutes les mesures nécessaires dans le cadre d’une « coopération renforcée ». Las ! Les grands dirigeants ont préféré mettre en chantier un nouveau traité, le « pacte budgétaire », dont la ratification exigera encore des mois alors que les marchés financiers continuent de flamber. Le degré d’amnésie est tel que Nicolas Sarkozy, qui avait été, en 2007, le principal accoucheur de ce qu’il appelait alors le « mini-traité », ne l’a pas cité une seule fois dans son bilan de mandat ! Hélas, le mal frappe tout autant de l’autre côté du Rhin : vétéran de la politique européenne, Wolfgang Schäuble, propose aujourd’hui de relancer l’Europe politique en dotant l’Union d’un Président élu au suffrage universel : or, en vertu du traité de Lisbonne, dès 2014 le Président de la Commission sera élu par le Parlement européen au lendemain de la propre élection de celui-ci, c’est-à-dire, en fait, par les citoyens eux-mêmes, comme le sont le chancelier allemand et tous les Premiers ministres de nos 25 autres partenaires, et comme les maires de nos 36 000 communes. Lire la suite…

“Les trois âges de la Politique agricole commune”, article publié dans “La Lettre des Entretiens européens” publiée par Confrontations Europe (numéro de juillet 2012)


De toutes les politiques européennes, la PAC a toujours été la plus populaire dans l’hexagone. Parce que les Français sont aussi viscéralement attachés à leur agriculture que les Allemands le sont à leur industrie. Parce que l’accord fondateur du 14 janvier 1962 a scellé le ralliement du gaullisme au Marché Commun. Parce que cette première politique européenne commune, restée hélas la seule, demeure l’enfant chéri des fédéralistes, sur tout l’échiquier politique. Couronnement de cette passion française : en 2005, lors de la dernière négociation du cadre budgétaire européen pour la période 2007-2013, la

seule

priorité – non pas la première, la seule ! – définie par le Président Chirac au nom de la France était le maintien du budget de la PAC. Il a eu gain de cause : l’agriculture absorbe encore 40% du budget communautaire, alors qu’elle ne représente plus que 4% du P.I.B. de l’Union. Et voilà que s’ouvre la négociation pour la période suivante : 2014-2020. Quelle est la politique agricole dont l’Union a besoin désormais ?


La PAC d’origine reposait sur trois principes, dont la complémentarité était considérée comme un dogme quasi-religieux. La préférence communautaire, interprétée comme une politique protectionniste fièrement revendiquée. L’unité du marché, tous les produits devant circuler librement d’un pays à l’autre. Enfin la solidarité financière : l’égalité des conditions de concurrence entre les producteurs européens exigeait la prise en charge de la Lire la suite…

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