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Monsieur le Député,
Pour votre information et commentaires.
Bien cordialement.
Message envoyé sur le site de l’UMP sur le problème de la candidature de la Turquie à l’Union européenne :
Monsieur le Président Raffarin
Monsieur le Secrétaire général Devedjan
A la veille de la présidence française de l’UE, les intentions de la France pour revitaliser l’ Europe sont clairement exprimées par nos dirigeants et en particulier par le premier d’entre eux, Nicolas Sarkozy.
On ne peut que s’en féliciter, car il est urgent de rattraper le retard de la construction européenne depuis que nous sommes 27 membres. Les enjeux en 2008 sont nombreux et essentiels pour construir une Europe nie et forte.
Une seule ombre au tableau et non des moindres, le problème de la demande d ‘adhésion de la Turquie :
Dans ses interventions récentes (conférence de presse ou discours au conseil national) Nicolas Sarkozy ne parle pas des propositions françaises pour rediriger cette candidature vers d’autres formes, comme un partenariat renforcé ou un statut d’association (comme cela pourrait être proposé aussi d’autres pays européens des Balkans ou à d’autres pays non européens).
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– Vous avez été ministre des affaires européennes, vous êtes député européen, vous avez participé à la convention qui a préparé le projet de constitution européenne. Vous faites parti des hommes politiques français
qui connaissent probablement le mieux les institutions européennes. Quel regard avez-vous sur la connaissance qu’a la classe politique française de l’Europe et de son fonctionnement ?
AL – Cette connaissance est limitée, mais on peut dire la même chose chez nos partenaires. L’Europe reste un sujet d’initiés, parmi les politiques, l’administration, et la société civile: syndicats, patronats, journalistes spécialisés, lobbies. Un des enjeux majeurs de la Constitution, c’est de passer de l’Europe des initiés à l’Europe populaire.
– Vous êtes également à l’UMP. Que pensez-vous du débat sur la constitution européenne au sein de la droite française ? Comment comptez-vous convaincre les réticents au sein de votre parti ? Quelle place y a-t-il pour un “non”à la constitution européenne au sein de l’UMP ?
AL – Au sein de l’UMP, le débat a eu lieu, de manière ouverte et démocratique, lors de l’adoption du programme pour les élections européennes. 79% des membres du Conseil national, le parlement du parti, ont voté ce programme, d’inspiration très communautaire, et quasi fédéraliste. Dimanche dernier, lors de l’élection du nouveau Président du parti, Nicolas Dupont-Aignan, candidat eurosceptique, a fait 9% des voix. Au sein de l’UMP, le débat est donc tranché. Naturellement, les opposants conserveront leur liberté de parole.
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Europe Europa
Tu avances à grands pas
Pas de six pas de dix
Puis de douze après dix
Peut-être un jour vingt-six
Vieux pays de jadis
Gommez vos cicatrices
Voici Europolis
Europe d’Armistice
Tous frères a dit Jésus
Comme une seule tribu
Etant du même cru
Plus de malentendus
Plus de morts de poilus
Europe Europa
Il faut qu’on se tutoie
Déjà à l’horizon
Sans le bruit du canon
S’accordent les violons
S’oublient bleu horizon
Et vert-de-gris poison
Rouge révolution
Dans l’immense pardon
Europe Europa
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• Quel idéal européen a présidé à la conception de la constitution ?
AL – Il est contenu dans les articles 2 et 3 : l’objectif est d’inventer, entre des pays voisins qui se sont fait la guerre pendant 2000ans, un mode de relations qui rende la guerre impossible, et qui nous permette d’être plus forts ensemble, pour défendre nos valeurs communes, tout en garantissant que chacun conserve son identité, sa langue, sa culture, et même sa souveraineté.
• La constitution apporte-t-elle des changements concrets ou constitue-elle plutôt une redite simplifiée des traités précédents ?
AL – Elle reprend beaucoup des traités précédents, pour tenir compte des acquis de ce qu’a été la construction européenne depuis cinquante ans. Mais elle innove sur plusieurs points essentiels: l’union économique et monétaire devient une union politique, fondée sur des valeurs (cf. question précédente); elle acquiert des compétences nouvelles, notamment pour organiser aussi un “espace de liberté, sécurité et justice”; le Parlement européen acquier le plein droit de voter les lois, et l’élection du Président de la Commission par le Parlement européen en fera un vrai “Monsieur Europe” (ou “Madame Europe”).
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