The award of the Nobel Peace Prize to Al Gore and the UN’s International Panel on Climate Change (IPCC) has given rise to a concert of almost unanimous praise. Its only victim is the cause of peace.
Certainly, in the long term, controlling climate change is likely to promote the harmonious development of mankind. From that point of view, however, the winners of prizes in medicine, physics or economics were equally deserving. Especially since it is not certain that the means to be used to force recalcitrant countries to reduce their greenhouse gas emissions, deforestation, wastage of water and raw materials will promote peaceful relations between human communities. It is, in fact, extremely doubtful.
Science is one thing, peace another. That is clear from Alfred Nobel’s own life. Scientific discoveries are morally neutral – they can serve the cause either of peace or war. And that is why there is a Nobel Peace Prize distinct from the scientific and literary prizes.
Unfortunately, however, compared with the risks of climate change, in the short term war remains a far greater evil in the early 21st century, a far greater threat to the future and one that is in fact entirely man-made. In one form or another, it spares no continent. From Afghanistan to Darfur, from Colombia to Somalia, from Iraq to Sri Lanka, it has cast a tragic shadow over dozens of countries and 90% of its victims are civilians. Thirteen years ago, the Rwandan genocide rightly shocked world opinion, but since then, the Congolese civil war that spread to all the neighbouring countries and killed five million people has met with indifference in the media. The threat of nuclear war, which people thought had disappeared with the end of the Cold War, has resurfaced in North Korea, in Iran, with the American anti-missile shield project, with China’s anti-satellite experiments; and even traditionally peaceful countries such as Brazil are thinking of acquiring nuclear submarines. Faced with this kind of world, at a time like this, is there really any urgent reason to stop defending the cause of peace?
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L’attribution du Prix Nobel de la paix à Al Gore et à l’équipe scientifique consultante de l’ONU sur le réchauffement climatique (le GIEC) a suscité un concert de louanges quasi-unanimes. Elle n’a fait qu’une victime : la cause de la paix.
Certes, tout est dans tout, à long terme la maîtrise du climat devrait favoriser le développement harmonieux de l’humanité. Mais, à ce compte-là, les lauréats des prix de médecine, de physique, voire de l’économie en méritaient autant. D’autant que les moyens à mettre en œuvre pour contraindre les pays récalcitrants à réduire les émissions de gaz à effet de serre, la déforestation, le gaspillage de l’eau et des matières premières, favoriseront-ils les relations pacifiques entre les communautés humaines ? Rien n’est moins sûr.
La science est une chose, la paix en est une autre. C’est ce que montre la vie de Nobel lui-même : les découvertes scientifiques sont moralement neutres – elles peuvent servir indifféremment la cause de la paix ou celle de la guerre. Et c’est pourquoi existe un prix Nobel de la paix, distinct des prix scientifiques et littéraires.
Or, malheureusement, par rapport aux aléas climatiques, en ce début du XXIe siècle, la guerre reste un fléau bien plus meurtrier dans l’immédiat, bien plus menaçant pour l’avenir, et qui, lui, dépend exclusivement de l’action humaine. Sous une forme ou sous une autre, elle n’épargne aucun continent. De l’Afghanistan au Darfour, de la Colombie à la Somalie, de l’Irak au Sri Lanka, elle ensanglante des dizaines de pays, et 90% de ses victimes sont les populations civiles. Il y a treize ans, le génocide rwandais a ému l’opinion mondiale, à juste titre, mais, depuis, la guerre civile congolaise, étendue à tous les pays voisins, a tué 5 millions de personnes dans l’indifférence médiatique. La menace des armes d’apocalypse, que l’on croyait disparue avec la fin de la guerre froide, a resurgi en Corée du Nord, en Iran, puis avec le projet de bouclier antimissile américain, avec les expériences anti-satellites de la Chine, et même des pays traditionnellement pacifiques comme le Brésil évoquent la possibilité de se doter de sous-marins nucléaires. Dans ce monde-là, dans ce moment-là, est-il vraiment urgent d’abandonner la défense de la cause de la paix ?
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aux travaux de la mini-session plénière des 10 et 11 octobre à
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A noter : le rapport d’Alain Lamassoure et d’Adrian Severin sur la
composition du Parlement européen a été adopté au cours de cette
mini-session. Vous trouverez tous les détails concernant ce rapport sur
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travaux
parlementaires
» de ce
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la session plénière du 24 au 27 septembre 2007 à Strasbourg,cliquez
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Comme Jacques Faizant nous manque ! S’il n’avait pas snobé sa première campagne présidentielle depuis le début de la Ve République, il aurait sans doute croqué son adorable mutine de Marianne, vêtue de son seul bikini, et contemplant pensivement les vagues d’Anglet en faisant languir un MNS au profil de Sarkozy, la harcelant gentiment : «Tu veux ou tu veux pas ?»
En démocratie, toute élection est le moment de vérité d’un peuple. Contrairement à ce que croient trop de candidats eux-mêmes, la plupart des sondeurs, et beaucoup de journalistes, l’élection n’est pas du tout un concours de beauté : c’est le choix du pilote de l’avion. Et ce qui nous attend n’est pas tout à fait un simple baptême de l’air par un ciel sans nuage.
Entre nous, entre Français, nous pouvons bien nous le dire. Nous avons traîné. Nous avons différé. Nous avons tergiversé. Nous nous sommes jetés sur la première raison que nous avions pour ne pas réagir. Le monde change ? « Encore une minute, Monsieur le bourreau ! » La montée du chômage ? Il y a quelqu’un qui dit : « la solution, c’est de gagner plus en travaillant moins ! », essayons toujours !… Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne réussissent mieux que nous ? Pouah, c’est l’horrible modèle ultra-libéral anglo-saxon, ça n’est pas pour nous ! Les performances chinoises ? C’est trop facile, ils payent des salaires de misère !…
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