Vive le pétrole cher!


Avec la crainte de l’effet de serre, nous avons inventé la « pensée unique » planétaire.


On peut la décomposer en une demi-douzaine d’observations, analyses, conjectures et conclusions présentées désormais comme un tout indissociable, mais qu’il n’est pas inutile de distinguer car elles n’ont pas toute la même valeur scientifique. Rappelons-les.


La température moyenne de la terre se réchauffe depuis le début de l’âge industriel, avec un accélération très sensible sur les dernières décennies ; ce phénomène est principalement due à l’activité humaine, à travers les émissions de CO2, dont l’accumulation en haute atmosphère provoque un « effet de serre » ; ses conséquences sont catastrophiques et irréversibles pour la terre en général, l’espèce humaine en particulier, et les pays pauvres en tout premier lieu ; ni les forces biologiques de la vie végétale et animale (mutations, migrations, éclosion d’espèces nouvelles), ni les moyens habituels des sociétés humaines (migrations, créativité scientifique, mécanismes traditionnels du marché) ne pourront compenser, ni, a fortiori enrayer, cette évolution proprement apocalyptique ; l’humanité tout entière doit donc se mobiliser dans un effort sans précédent, comprenant un changement radical de ses modes de production et de ses modes de vie ; si l’actuelle génération y parvient, l’apocalypse sera évité. Lire la suite…

Compte-rendu de la session plénière du 7 au 10 juillet 2008 à Strasbourg


Pour accéder


aux travaux de la session plénière du 7 au 10 juillet 2008 à Strasbourg,


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nLe 10 juillet 2008, Nicolas Sarkozy a prononcé son premier discours en


tant que Président du Conseil de l’UE devant le Parlement européen, à


Strasbourg. Vous pouvez voir la vidéo du discours en cliquant

ici

et lire la


version écrite en cliquant



. A cette


occasion, Alain Lamassoure a publié un

communiqué de


presse

.

De l’Europe des Traités à l’Europe des Européens


Extrait de la lettre adressée par Alain Lamassoure au Président de la République sur les conclusions de sa mission sur « Le citoyen et le droit communautaire »:


« Les référendums récents et les sondages confirment l’insatisfaction de beaucoup de citoyens envers la marche de l’Europe.


Une première raison est évidente. Jusqu’à présent, l’Europe n’a pas été à portée de leurs bulletins de vote. Les vrais décideurs à Bruxelles sont les dirigeants nationaux, qui sont élus sur les seuls enjeux de la politique intérieure. Et la Commission européenne, qui inspire toutes les politiques communautaires, apparaît comme un aréopage de super hauts fonctionnaires échappant à tout contrôle. Le traité de Lisbonne transformera radicalement ce système, en donnant le pouvoir aux citoyens : ce sont eux qui éliront les vrais législateurs européens (le Parlement de Strasbourg, qui obtient la plénitude du pouvoir législatif) et le chef de l’exécutif européen (le futur Président de la Commission).


Mais cela ne suffira pas. Il est temps, il est grand temps que l’Union mette les citoyens au coeur de ses politiques, alors qu’ils n’apparaissent aujourd’hui qu’une préoccupation seconde, derrière la réalisation du marché intérieur.

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Referendums are for taking historic decisions, not for letting off steam


In the Irish referendum on the Lisbon Treaty, as with the French referendum of May 2005, the real issue had nothing to do with the text that was put to the vote — the ‘no’ campaigners did not criticise it in substance — and nor was it about a so-called ‘divorce’ between ordinary people and the European Union, for the Irish recognise that no other nation has gained so much, financially, economically, politically and indeed historically, from membership of Club Europe. That is clear from all opinion-poll findings as recently as three months ago, and it will be clear again three months from now. So what is the problem?


The real obstacle we have come up against is the method of ratification, which has three crucial flaws.


The first and most glaring – although strangely the least discussed until now – is the requirement of unanimity. A European treaty cannot come into force until it has been signed and ratified by all the Member States. That was workable in a Europe of six nations. With 27 member countries the task becomes near impossible and the fate of Union hangs on the whim of the most Euro-sceptical, or simply the shakiest, government of the day. Lire la suite…

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