Avec la crainte de l’effet de serre, nous avons inventé la « pensée unique » planétaire.
On peut la décomposer en une demi-douzaine d’observations, analyses, conjectures et conclusions présentées désormais comme un tout indissociable, mais qu’il n’est pas inutile de distinguer car elles n’ont pas toute la même valeur scientifique. Rappelons-les.
La température moyenne de la terre se réchauffe depuis le début de l’âge industriel, avec un accélération très sensible sur les dernières décennies ; ce phénomène est principalement due à l’activité humaine, à travers les émissions de CO2, dont l’accumulation en haute atmosphère provoque un « effet de serre » ; ses conséquences sont catastrophiques et irréversibles pour la terre en général, l’espèce humaine en particulier, et les pays pauvres en tout premier lieu ; ni les forces biologiques de la vie végétale et animale (mutations, migrations, éclosion d’espèces nouvelles), ni les moyens habituels des sociétés humaines (migrations, créativité scientifique, mécanismes traditionnels du marché) ne pourront compenser, ni, a fortiori enrayer, cette évolution proprement apocalyptique ; l’humanité tout entière doit donc se mobiliser dans un effort sans précédent, comprenant un changement radical de ses modes de production et de ses modes de vie ; si l’actuelle génération y parvient, l’apocalypse sera évité.
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