– le 22 décembre 2005, forum économique organisé par le journal APS sur la défense et l’aéronautique, à Bordeaux, au cours duquel Alain Lamassoure a prononcé un discours «
L’Aquitaine, l’Europe, la sécurité et l’industrie aérospatiale »
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– Le 15 décembre 2005, clôture de la conférence « Après le dernier référendum, l’Europe ne fait-elle pas partie des utopies ? » organisée par le MEDEF, en présence de Laurence Parisot, à Sciences-Po Bordeaux.
– Le 9 décembre 2005, participation aux débats du
« Congrès régional Sud-Ouest d’information sur l’Europe »
organisé par le Parlement européen (bureau d’information pour la France), à Toulouse.
– Le 18 novembre 2005, participation aux
« Premières assises de la forêt pyrénéenne »
à Saint-Jean-Pied-de-Port (Pyrénées-Atlantiques), au cours desquelles Alain Lamassoure a prononcé un discours,
« L’Union européenne et la politique de la forêt »
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– Le 15 septembre 2005, débat avec le Club des entreprises de Mérignac (Gironde) pour dialoguer avec près d’une centaine de chefs d’entreprise.
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La solution du problème israélo-palestinien sera le vrai test de la capacité des Européens à défendre ensemble un intérêt commun majeur sur la scène internationale.
Voilà maintenant soixante ans qu’est posé le problème de la cohabitation des Israéliens et des Palestiniens ! Soixante ans que des « réfugiés » sans terre sont entretenus dans des camps financés par l’ONU : trois générations successives de Palestiniens y ont été élevées dans la haine d’Israël – aboutissant, sans surprise, au mouvement extrémiste du Hamas.
Les paix séparées conclues avec l’Egypte et la Jordanie et les accords d’Oslo ont eu le mérite de réduire le conflit israélo-arabe à un conflit israélo-palestinien. Mais depuis septembre 2001, il s’est de nouveau étendu, cette fois à un conflit entre le monde musulman et l’Occident – le « conflit de civilisations » qu’annonçait Samuel Huntington et que cherche ardemment Al Qaida. Chaque image sanglante venue de Gaza ou de Sderot provoque spontanément une solidarité de tous les musulmans avec les Palestiniens, contre Israël et ses soutiens américains et « occidentaux », et celle des communautés juives avec Israël. Ce n’est plus seulement de la « rue arabe » qu’il est question. Il s’agit du cœur de nos villes et de nos banlieues. Comment en est-on arrivé là ?
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On all sides, in both the smaller and the larger countries, European and non-European alike, everyone agrees: under the leadership of Nicolas Sarkozy, a political Europe has existed for the first time on the international scene. The European Union has reached agreement on a common immigration policy. It stood up to Russia during the Georgian crisis. It was the announcement of the EU’s rescue plan, not the American one, which forestalled the collapse of global finance. Despite the crisis, the EU has become the only power to pursue an ambitious policy to fight climate change from now until 2020.
Can we maintain this momentum? I am among those who think that the Czech Republic will give us a pleasant surprise, but it is no criticism of that country to believe that, assuming that such political will exists in Prague, it does not in itself have that kind of driving force. Consequently, all Europeans are wondering whether there is life after Sarkozy for political Europe. Meanwhile, mischievous French observers are asking whether politics will be as important to Nicolas Sarkozy once the EU Council Presidency has come to an end.
It is perfectly possible that the answer in both cases is ‘Yes’. Not least because the France led by Nicolas Sarkozy will continue to play a key role in all the issues that have been raised over the past few months. Let us focus on the two major international meetings to be held next spring. As the instigator of the first G20, which it had prepared in close cooperation with Gordon Brown, France will naturally be a key participant at the next meeting in London, the first to be attended by Barack Obama. A few days later, the NATO Summit will open in Strasbourg, where the core issue under discussion will be the US response to the proposal put forward by Nicolas Sarkozy immediately following his election: France is ready to rejoin the military structure of the Alliance if the Americans finally give the go-ahead to a European defence.
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Gauche et droite, petits et grands pays, Européens et non Européens, tout le monde en convient : sous le leadership de Nicolas Sarkozy, l’Europe politique a existé pour la première fois sur la scène internationale. L’Union européenne s’est accordée sur une politique commune de l’immigration. Elle a tenu tête à la Russie dans la crise géorgienne. C’est l’annonce de son plan de sauvetage, et non le plan américain, qui a mis fin au collapsus de la finance mondiale. Malgré la crise, elle est devenue la seule puissance dotée d’une politique ambitieuse de lutte contre le changement climatique jusqu’en 2020.
Est-il possible de maintenir cet élan ? Je suis de ceux qui pensent que la République tchèque nous surprendra agréablement, mais ce n’est pas lui faire injure que de penser que, à supposer qu’une telle volonté politique existe à Prague, elle ne dispose pas à elle seule d’une telle puissance d’entraînement. Aussi tous les Européens s’interrogent-ils : pour l’Europe politique, y-a-t-il une vie après Sarkozy ? Tandis que les observateurs français malicieux se demandent : pour Nicolas Sarkozy, la politique a-t-elle le même intérêt une fois finie la présidence de l’Europe ?
Un double « oui » est parfaitement possible. Ne serait-ce que parce que, la France de Nicolas Sarkozy continuera de jouer un rôle-clef sur tous les sujets ouverts ces derniers mois. Limitons-nous aux deux grands rendez-vous internationaux du printemps prochain. Initiatrice du premier G20, qu’elle a préparé en liaison étroite avec Gordon Brown, la France sera naturellement très écoutée lors de la prochaine réunion de Londres, la première à laquelle participera Barack Obama. Quelques jours plus tard, c’est à Strasbourg que s’ouvrira le Sommet de l’OTAN, dont l’enjeu principal sera la réponse américaine à la proposition faite par Nicolas Sarkozy dès le lendemain de son élection : la France est prête à réintégrer l’organisation militaire de l’alliance si les Américains donnent enfin le feu vert à une Europe de la défense.
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Pour accéder aux travaux de la
session plénière du 15 au 18 décembre 2008 à Strasbourg, cliquez
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