La négociation formelle du cadre financier pluriannuel 2014-2020 (CFP) entre le Parlement européen et le Conseil démarrera le 13 mai, étant entendu que les ministres des Finances donneront leur aval, le lendemain, à une rallonge en deux étapes de l’actuel budget de l’UE. Obtenir un accord politique à l’EcoFin «
ne sera pas facile
», prévient une source bien placée.
Les négociations sur le budget à long terme de l’Union entre le Parlement européen et le Conseil sont en rade depuis l’accord du Conseil européen du 8 février. Le Parlement a exigé, avant d’entamer les négociations formelles, la garantie politique que les 11,2 milliards d’euros qui manquent au budget 2013 de l’UE seront versés. C’est la Commission qui a déterminé ce montant dans le deuxième projet de budget rectificatif (PBR 2) (1) .
Pour sortir de ces trois mois d’impasse, le Premier ministre irlandais Enda Kenny s’est rendu à Bruxelles le 6 mai pour rencontrer les présidents Martin Schulz (PE) et José Manuel Barroso (Commission). La présidence irlandaise a expliqué qu’elle allait essayer d’obtenir de l’EcoFin du 14 mai que le budget actuel de l’UE soit augmenté de 7,3 milliards d’euros en paiements, comme une première étape. Cette hausse serait liée à une garantie politique de compléter les dépenses de l’UE plus tard dans l’année, dans le cadre d’une seconde tranche si nécessaire. Lire la suite…
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au cours duquel, Alain Lamassoure,
Alain Juppé, Michel Delpuech et Alain Rousset
ont débattu face aux représentants du monde économique aquitain sur le thème :
“Europe, État, Région : quels moyens financiers pour relancer l’économie en Aquitaine ? “
Le 9 mai est depuis près de trente ans la (discrète) Journée de l’Europe. Mais, avec la crise, le sentiment anti-européen semble gagner du terrain un peu partout. Européen convaincu et élu UMP, l’Aquitain Alain Lamassoure veut croire que l’Union sera assez forte pour traverser cette énième tempête.
” Sud Ouest “. L’Europe est de plus en plus souvent montrée du doigt dans les pays en crise. Pourra-t-elle résister à cette nouvelle épreuve ?
Alain Lamassoure. L’Europe va plutôt moins bien que le reste du monde. Mais ce que la crise a révélé, c’est que les pays membres se divisent en deux catégories : les cigales et les fourmis. Malheureusement, avec l’Espagne, l’Italie, la Grèce ou l’Irlande, nous faisons partie des pays cigales qui ont trop longtemps financé leur niveau de vie à crédit et qui vont être obligés de faire des réformes dans la douleur.
C’est précisément à cause de cette douleur que l’Europe se trouve remise en cause…
C’est tellement facile ! Qui est-ce qui a sauvé la Grèce ? Qui permet à l’Espagne de se financer sur les marchés à des taux d’intérêt supportables ? C’est l’Europe du Nord, et notamment l’Allemagne. Ce n’est pas l’Allemagne qui oblige ces pays à mener des politiques d’austérité. Ils se trouvent aujourd’hui dans cette situation parce qu’ils ont vécu au-dessus de leurs moyens.
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La négociation sur le cadre financier pluriannuel (2014-2020) de l’UE est bien repartie. La deuxième réunion tripartite, le 28 mai, a tourné la page des désaccords sur le budget rectificatif pour 2013, condition préalable mise par le Parlement europé…en pour lancer la discussion, et est maintenant entrée dans le détail des perspectives financières.
« Nous avons fait de réels progrès. Des divergences de vues subsistent entre les parties, mais je vois la possibilité d’un accord. Je reste convaincu que nous pouvons y parvenir dans les prochaines semaines » a déclaré le ministre irlandais des Affaires étrangères et du Commerce, Eamon Gilmore, qui négocie au nom des Etats membres.
14 mai 2013 |
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15 mai 2013 |
4 mai 2013 |
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