The European Constitution should give a new direction to Turkish membership


Under the slogan ‘No to a Turkish Europe!’ some opponents of the European Constitution are calling on voters to merge the issues of the Constitution and Turkey’s application for accession. They say that the best way to prevent Turkey from joining the European Union is to reject the Constitution.


Quite the reverse is true.


First of all, the two issues are clearly different: one concerns the rules governing the way the club works, the other the identity of its members. The truth of this lies in the fact that alongside those in favour of saying ‘yes’ to both (Jacques Chirac, the majority of the Socialist Party) or ‘no’ to both (Laurent Fabius, Philippe de Villiers, Jean-Marie Le Pen), we find supporters of ‘no’ to the Constitution and ‘yes’ to Turkey (the Socialist Party minority and the Communist Party) while the UMP, the UDF, Valéry Giscard d’Estaing and major socialist figures (Robert Badinter) are campaigning for ‘yes’ to the Constitution and ‘no’ to Turkey. In any case, that is why these two separate issues are to be dealt with in two separate referendums.


Furthermore, the text of the Constitution submitted for referendum no more provides for Turkey’s accession than does the Treaty of Nice. In legal terms this means that one or other text would have to be amended either before or at the same time as the accession treaty. In particular, the position of the new Member State both within the institutions (right to vote, number of MEPs) and in relation to the budget would have to be defined beforehand, as expressly stated by the European Council of 17 December. Lire la suite…

La Constitution européenne aidera à réorienter la candidature turque


En lançant le slogan « Non à l’Europe turque ! » certains opposants à la Constitution européenne invitent les électeurs à faire l’amalgame entre celle-ci et la candidature turque. Selon eux, un rejet de la Constitution serait le meilleur moyen d’empêcher l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne.


La réalité est contraire.


D’une part, les deux sujets sont évidemment différents : l’un concerne les règles de fonctionnement du club, l’autre l’identité de ses membres. C’est tellement vrai qu’à côté des partisans du double « oui » (J. Chirac, la majorité du P.S.) ou du double « non » (L. Fabius, Ph. de Villiers, JM Le Pen), on rencontre des partisans du « non à la Constitution, oui à la Turquie » (les minoritaires du PS et le PC), tandis que l’UMP, l’UDF, Valéry Giscard d’Estaing et des personnalités socialistes (R. Badinter) font campagne sur le « oui à la Constitution et non à la Turquie ». C’est d’ailleurs pourquoi ces deux sujets distincts donneront lieu à deux référendums différents.


D’autre part, le texte de la Constitution soumis au référendum ne prévoit pas plus la participation de la Turquie que ne le fait le traité de Nice. Cela signifie qu’une nouvelle révision de l’une ou de l’autre serait juridiquement nécessaire, soit avant, soit en même temps que le traité d’adhésion. Il faudrait notamment définir préalablement la place du nouveau membre, tant dans les institutions (droit de vote, nombre de parlementaires), que dans le budget. Le Conseil européen du 17 décembre l’a expressément rappelé. Lire la suite…

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