Les défis pour l’UE en 2018

Retrouvez mon intervention sur France 24 le 15 janvier dernier dans l’émission Ici l’Europe, sur le thème : “Les défis qui attendent l’UE en 2018”.

En Français : http://www.france24.com/fr/20180113-ici-leurope-defis-europeens-2018-bulgarie-autriche-brexit-migrants-tensions-est

En Anglais : http://www.france24.com/en/20180115-talking-europe-2018-happy-new-year-european-union-brexit-catalonia-poland

 

Europe : un modèle de solidarité à inventer

(Tribune parue dans La Lettre des Entretiens Eurafricains n°5, janvier 2018)

 

Les pays de l’Union européenne doivent mettre en commun leurs talents, leurs sa- voir-faire, leurs expériences et partager un vrai budget pour créer une solidarité à la hauteur des enjeux contemporains.

« Unis dans la diversité ». La devise de l’Union européenne sonne comme une gageure.Après vingt siècles de guerre, l’union semblait irréaliste. Or, malgré sa lenteur, ses erreurs, ses lacunes, la construction européenne a réussi l’utopie : entre

nous, la guerre est bannie à jamais.
Le mariage de nos économies, de nos cultures et de nos sociétés est tel que nos destins sont désormais liés de façon indisso- luble. Le Brexit en apporte la démonstration par l’absurde. Mais l’union des destins n’a pas spontanément engendré le degré de solidari- té désormais nécessaire. Nous avons atteint la cohésion d’une assemblée de copropriétaires grincheux. Que manque-t-il pour passer au niveau de solidarité dont a besoin une famille de peuples libres ? Que chacun s’approprie ou se réapproprie le projet : l’union et la diver- sité – en l’adaptant aux temps nouveaux.

 

S’approprier l’union, aujourd’hui, c’est comprendre que les formidables dé s et opportunités de notre siècle dépassent les moyens mêmes des plus grands de nos Etats. La révolution numérique,l’émergence de l’Asie et de l’Afrique,les migrations de masse,le fana- tisme islamiste, l’aventurisme russe, la transition énergétique, la maîtrise des puissances mul- tinationales nancières, technologiques ou ma euses : face à ça, nous sommes tous des petits Luxembourg. Mais si on l’admet, il faut accepter de décider ensemble et d’appliquer ensemble les politiques correspondantes – et pas seulement celles qui nous arrangent. Lire la suite…

Brexit: les eurodéputés s’invitent au bal

Quelle est votre implication dans les négociations du Brexit ? (0’25)
Êtes-vous sollicité par des citoyens inquiets du Brexit? (0’41)

Retrouvez mes réponses dans deux interviews croisées réalisées lors de la session plénière de décembre 2017

http://cuej.info/mini-sites/brexit/chap3/chap3.php?reportage=strasbourg

Que retenir de la rencontre Eurosorbonne avec Alain Lamassoure ?

Le 24 novembre, Eurosorbonne recevait à Paris 3 le député européen Alain Lamassoure. Celui qui vient de fuir l’euroscepticisme grandissant de LR a répondu à nombre de nos questions, en toute franchise. Rencontre.

« Bonjour, moi c’est Alain. » C’est par ces mots qu’Alain Lamassoure a accueilli les étudiants arrivant dans la salle où se déroulait la conférence organisée par Eurosorbonne. La politesse de se présenter à chacun n’était peut-être pas si superflue tant Alain Lamassoure est surtout connu des initiés de la construction européenne, notamment pour son assiduité et sa présence dans l’hémicycle de Strasbourg depuis plus de 18 ans. Parmi les eurodéputés de la droite française, les têtes d’affiche sont surtout Nadine Morano ou Brice Hortefeux, mais probablement pas pour les mêmes raisons. « Vous savez, les eurodéputés français sont représentatifs des Français, il y a des nuls et des intelligents. » précise l’élu, sans nommer personne.

Conseiller de Valéry Giscard d’Estaing à l’Élysée dont il était l’un des speechwriters, Alain Lamassoure a aussi été élu local, au Pays basque. « Je suis une espèce politique en voie de disparition… ou d’apparition ! » déclare l’ancien maire d’Anglet. « Je suis l’un des seuls à avoir abandonné une belle carrière politique nationale [il a aussi été ministre de 1993 à 1997 NDLR] pour me consacrer au chantier européen » ajoute-t-il.
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Brexit : la preuve par l’absurde

 

Il y a 18 mois, le peuple anglais a décidé de quitter l’Union européenne. Il voulait récupérer sa pleine souveraineté. C’est-à-dire toute sa puissance, son influence mondiale, sa capacité d’agir seul vis-à-vis des autres grands de la planète. Fort bien.

Mais les Anglais se retrouvent devant un dilemme diabolique.

Leur première force économique, c’est la City de Londres. La City a réussi à être la première place financière de la zone euro, alors même que le Royaume-Uni n’était pas dans la zone. Mais cela n’a été possible que parce que le RU était membre de l’U.E. : toutes les règles de l’Union en matière financière, bancaire, produits financiers, marchés financiers, normes prudentielles, assurances étaient applicables à Londres. Ces règles devaient beaucoup au savoir-faire des diplomates, ministres et parlementaires britanniques à Bruxelles. Mais voilà que le Royaume quitte l’Union. Alors, de deux choses, l’une.

Ou bien, enivrée du triomphe de sa souveraineté retrouvée, l’Angleterre se dote désormais de ses propres règles bancaires et financières. Mais alors l’aire d’influence de la City se rétrécira inexorablement à la seule Grande-Bretagne. Comme la livre sterling, autrefois monnaie mondiale, s’est rétrécie aux seules îles britanniques. Car les banques, les opérateurs, les investisseurs américains, arabes, chinois et même anglais désireux de profiter du grand marché européen s’envoleront immédiatement vers le continent, où se trouve l’eldorado. Suivant l’exemple du gendarme des banques, l’Autorité bancaire européenne, qui est en voie de transfert de Londres à Paris.

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“Je suis ici car il s’agit d’une cause juste” : participation à la manifestation du 9 décembre pour les prisonniers basques et la paix au Pays basque.

J’ai participé à la manifestation du samedi 9 décembre à Paris appelant à l’application du droit commun pour les prisonniers basques dans le cadre de l’approfondissement de la paix dans le Pays basque.
Extrait de l’article :
“Derrière la première pancarte, portée par des élus de toutes tendances et par des Artisans de la paix, l’eurodéputé conservateur Alain Lamassoure fait remarquait que “du point de vue de l’héritage en matière de droits de l’Homme partagé par tous les Etats de l’UE”, les demandes d’application du cadre légal ordinaire aux prisonniers basques font sens. Et d’ajouter de façon plus explicite : “Je suis ici car il s’agit d’une cause juste.””
http://www.naiz.eus/eu/actualidad/noticia/20171210/11-000-personas-llevan-hasta-paris-la-entente-vasca-por-los-presos
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