Angela Merkel jette le trouble sur la futur nomination du prochain président de la Commission. Selon la Chancelière, c’est aux Etats de décider. L’eurodéputé Alain Lamassoure pense que c’est aux citoyens de le fair
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“A l’occasion du dernier Conseil européen, Angela Merkel a affirmé que le candidat du parti politique arrivé en tête lors de prochaines élections européennes ne serait pas automatiquement désigné Président de la Commission européenne, allant même jusqu’à dire que ce serait le Conseil européen qui désignerait un candidat et que, si celui-ci devra bien recevoir l’appui du Parlement européen, il n’y aurait « aucune automaticité » entre les résultats du scrutin et le choix de ce candidat.
Le traité de Lisbonne établit que le futur Président de la Commission européenne ne sera plus nommé comme un haut-fonctionnaire international, par entente secrète entre grands dirigeants. Il sera issu d’une élection législative gagnée par son parti politique à l’échelle de l’Europe, et il bénéficiera donc de la légitimité donnée par le vote des 500 millions de citoyens européens. Le Conseil européen se retrouvera dans la situation d’un chef d’Etat collectif, entérinant le vote démocratique. En revanche, il reste maître de choisir les titulaires des autres grandes fonctions crées par le traité.
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retrouvez l’ntervention d’Alain Lamassoure à compter du temps : 2h22
Vendredi 22 novembre, a eu lieu à l’espace Clément-Marot, un débat organisé par la Maison de l’Europe en Quercy, sur le thème « A quoi sert le Parlement européen ». L’invité d’honneur de la soirée en était Alain Lamassoure, ancien ministre, député européen, élu pour la première fois en 1989. Dans la salle de nombreux, élus de droite comme de gauche étaient présents. Martial Stambouli était l’animateur de cette soirée. Alain Lamassoure, orateur brillant a su avec clarté et parfois une pointe d’humour expliquer le travail des députés européens qui, quelles que soient leurs sensibilités politiques, essayent d’œuvrer dans le même sens pour faire avance l’idée européenne. Ce débat qui se situait à six mois des élections européennes était aussi l’occasion de faire le point sur les nouveautés du scrutin, pour lequel les électeurs auront l’occasion de désigner le futur président de ce parlement. La Maison de l’Europe en Quercy, l’une des trente en France, a pour but de favoriser l’éveil d’une citoyenneté européenne.
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ANGELA MERKEL SE TROMPE. Le traité de Lisbonne établit que le futur Président de la Commission européenne ne sera plus nommé comme un haut-fonctionnaire international, par entente secrète entre grands dirigeants. Il sera issu d’une élection législative gagnée par son parti politique à l’échelle de l’Europe, et il bénéficiera donc de la légitimité donnée par le vote des 500 millions de citoyens européens. Le Conseil européen se retrouvera dans la situation d’un chef d’Etat collectif, entérinant le vote démocratique. En revanche, il reste maître de choisir les titulaires des autres grandes fonctions crées par le traité.
Cette innovation est nécessaire pour achever de faire de l’Union un vrai pouvoir démocratique. Elle a été proposée devant la Convention européenne il y a déjà dix ans par les gouvernements français et allemand conjointement. Elle figure depuis dans la charte électorale du PPE. Elle est particulièrement urgente à un moment où montent de partout les ressentiments contre l’Europe en général, et contre le pays actuellement dominant en particulier : le moment est venu que l’Europe ait un responsable élu, un visage, un vrai chef de l’exécutif doté de sa légitimité propre. C’est ainsi que les citoyens prendront le pouvoir en Europe, comme ils l’ont dans chacun de nos pays.
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14 novembre 2013 |
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