Communiqué de presse: “Pour de meilleures relations de travail entre le Parlement européen et le Conseil européen”




Le Parlement européen a adopté aujourd’hui le rapport rédigé par Alain Lamassoure sur les relations entre le Parlement européen et les institutions représentant les gouvernements nationaux, c’est-à-dire en pratique, le Conseil européen.




Quatre ans après l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, le constat est clair: sans que son rôle n’ait changé en théorie, dans la pratique le Conseil européen, sous la pression de la crise économique et financière, a considérablement accru son rôle au détriment des co-législateurs de l’UE, le Conseil des ministres et le Parlement européen, ce qui n’est pas acceptable.




Pour y remédier, Alain Lamassoure propose que les relations de travail entre le Parlement et le Conseil européen soient formalisées. Il suggère que chaque réunion du Conseil européen soit précédée d’un débat au Parlement européen, suivi de l’adoption d’une résolution, en présence du Président du Conseil européen. Il propose aussi qu’un débat général sur la situation interne et externe de l’UE soit organisé chaque année au Parlement avec le Président du Conseil, le Haut Représentant pour les Affaires étrangères ainsi que le Président de la Commission. Alain Lamassoure demande par ailleurs que le Conseil européen s’engage systématiquement à associer le Parlement européen lorsqu’il travaillera sur toute procédure susceptible d’avoir une dimension législative. Lire la suite…

Amendement délibération Feader séance plénière du Conseil régional d’Aquitaine du lundi 16 décembre 2014



“Alain Lamassoure a fait adopter aujourd’hui, à l’unanimité, par l’assemblée plénière du Conseil régional d’Aquitaine, le principe d’une procédure qui garantira que la gestion des fonds européens par le Conseil régional respecte les objectifs européens et la complète neutralité politique des choix des projets.





“L’UMP est favorable à la suppression de la double instruction des projets par les services du préfet de région et par ceux du Conseil régional.






Mais cette simplification et cet allègement bureaucratique ne doivent pas se faire au détriment de la qualité des projets et de la neutralité politique des procédures.






Cet amendement permettra de le garantir.”



Alain Lamassoure

Communiqué de presse sur le projet de loi constitutionnelle pour ratifier la charte européenne des langues régionales (16 décembre 2013)


” Je me réjouis du projet de loi constitutionnelle pour ratifier la charte européenne des langues régionales. En tant que co-auteur de l’article 2 de la Constitution, il y a plus de vingt ans, j’ai toujours plaidé que la défense du français en Europe et la reconnaissance du français comme langue de la République étaient parfaitement compatibles avec la reconnaissance des langues régionales et avec l’application en ‘France de la charte européenne. L’unité de la communauté nationale sera renforcée par la reconnaissance de sa diversité.”

“Elections européennes. Alain Lamassoure: «Depuis 1979, pas un seul parti n’a pris cette élection au sérieux»” article publié dans le quotidien gratuit 20 minutes le 16 décembre 2013



TÉMOIGNAGE – Député européen UMP depuis 1989, il serait, selon la presse, en balance avec Michèle Alliot-Marie dans la circonscription du Sud-Ouest…


Trois eurodéputés de différents bords expliquent à «20 Minutes» à quel point les partis français n’ont aucune considération pour le Parlement européen. De cet état d’esprit découlent tous les problèmes autout de la constitution des listes européennes tant à l’UMP, au PS qu’à EELV.


«Les députés européens sont élus au suffrage universel depuis 1979 et depuis, pas un seul parti n’a pris cette élection au sérieux. Un parlementaire européen n’a absolument rien à voir avec un député français, ou même un maire.


Pour être un bon député européen, il faut avoir une expérience politique, au moins de maire. Il faut aussi avoir la volonté de travailler dans le cadre européen, c’est-à-dire être prêt à jouer au rubgy plutôt qu’au football. Ce sont deux mondes différents: la politique française est manichéenne, c’est l’opposition contre la majorité, un élu de la majorité donne toujours raison à la majorité et inversement. La politique européenne, c’est l’art du compromis, de la négociation. Rien ne peut être adopté au Parlement européen s’il n’y a pas d’accord entre la droite européenne et la gauche européenne. Enfin, c’est un lieu où l’on gagne en influence à partir d’une certaine ancienneté. Il faut vraiment connaître les rouages du Parlement, l’état d’esprit des 28 autres pays, visiter les autres pays pour vraiment comprendre et faire avancer des dossiers. Par exemple, si je n’avais pas eu de l’expérience, je n’aurais jamais pu avoir le poste de président de la Commission des Budget. Lire la suite…

“Europe : cessons de dire des âneries !”, article publié dans “Interfaces”, la revue de Confrontations Europe, numéro de novembre 2013


Que tout ce que notre pays compte d’eurosceptiques voient dans l’Europe l’origine de tous nos malheurs est dans l’ordre des choses. La manière dont la campagne européenne s’engage ou, plus exactement, ne s’engage surtout pas, dans les partis de gouvernement est plus surprenante et plus inquiétante.


Le PS et l’UMP sont tentés de surfer sur le ressentiment anti-européen ambiant ; les centristes de L’Alternative ne sont pas au début d’un commencement d’une pensée européenne. Dans tous les cas, le logiciel européen n’a pas été renouvelé depuis une bonne quinzaine d’années. Or, entre-temps, tout a changé ! Pour poser les vraies questions, mettons nos horloges à l’heure de notre temps.


1 – La question première : « Europe ou pas Europe ? », « Plus d’Europe ou moins d’Europe ? », continue d’occuper les discours. Cessons d’y perdre notre temps. L’histoire y a répondu. Miracle inespéré de la construction européenne, la paix en Europe et la réconciliation entre nos peuples sont désormais acquises. Avec ou sans traité, les frontières internes s’évanouissent. Elles sont submergées par les touristes, les étudiants, les travailleurs, les familles, les marchandises, les services, les informations qui circulent librement dans un continent enfin en paix. L’espace économique désormais pertinent pour nous en ce XXIe siècle, c’est le continent européen. Nous devons y aménager les services publics et les politiques publiques qui y sont nécessaires : les règles du jeu de la concurrence économique, le cadre de la compétitivité, la monnaie, l’énergie, le contrôle des frontières européennes… Ce que nous bâtissons, ce n’est pas les Etats-Unis d’Europe; c’est une communauté d’Etats voisins organisant leur vie en commun et leur action en commun sur la scène mondiale pour y défendre ensemble leur sécurité, leurs intérêts et leurs identités. Après un demi-siècle de vie commune, nous sommes liés par 8 000 lois européennes. Allons-nous les abroger ? Evidemment non ! La monnaie commune nous préserve contre la malédiction des guerres monétaires que nous nous livrions: allons-nous y renoncer? Hérésie. Lire la suite…

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