Referendums are for taking historic decisions, not for letting off steam


In the Irish referendum on the Lisbon Treaty, as with the French referendum of May 2005, the real issue had nothing to do with the text that was put to the vote — the ‘no’ campaigners did not criticise it in substance — and nor was it about a so-called ‘divorce’ between ordinary people and the European Union, for the Irish recognise that no other nation has gained so much, financially, economically, politically and indeed historically, from membership of Club Europe. That is clear from all opinion-poll findings as recently as three months ago, and it will be clear again three months from now. So what is the problem?


The real obstacle we have come up against is the method of ratification, which has three crucial flaws.


The first and most glaring – although strangely the least discussed until now – is the requirement of unanimity. A European treaty cannot come into force until it has been signed and ratified by all the Member States. That was workable in a Europe of six nations. With 27 member countries the task becomes near impossible and the fate of Union hangs on the whim of the most Euro-sceptical, or simply the shakiest, government of the day. Lire la suite…

Voir plus loin pour agir plus près : la démarche « Pays Basque 2020″


La prospective n’est plus à la mode. Pourtant, en la matière, la France avait été pionnière, avec le Commissariat général du Plan, créé par Jean Monnet. Mais depuis une vingtaine d’années, l’organe de vigie a perdu lentement son rôle, puis son influence, puis son nom et finalement sa direction. C’est une erreur. La montée des incertitudes, techniques, politiques, économiques, environnementales, doit, au contraire, nous inciter à voir plus loin pour agir plus efficacement. C’est ce que nous avions fait au niveau local avec la démarche « Pays basque 2010 », lancée au début des années 90. C’est ce que nous avons renouvelé avec « Pays basque 2020 ». Non par un travail d’experts en chambre, mais par la mobilisation de plusieurs centaines d’acteurs, économiques, sociaux, culturels, politiques, y compris, pour la première fois, beaucoup de ces jeunes qui seront le Pays basque de demain.


Qu’avons-nous voulu faire ?


Non pas un exercice de planification. L’illusion selon laquelle des hommes politiques seraient capables de se substituer aux agents économiques pour orienter les investissements privés est bien dissipée. La période couverte par « Pays basque 2010 » a été marquée par des novations imprévisibles : le développement foudroyant d’Internet et des nouvelles technologies de communication ; les retombées économiques inimaginables de la mode vestimentaire née des sports de glisse, le « surfwear » ; le dynamisme de nos voisins d’Euskadi, symbolisé par le musée Guggenheim de Bilbao et la spectaculaire reconversion industrielle ; plus récemment, la nouvelle révolution industrielle à laquelle nous conduit la lutte contre l’effet de serre, et le bouleversement de l’économie agricole avec l’apparition des OGM, le développement des biocarburants et l’explosion de la demande des pays émergents. Lire la suite…

Page 72 sur 108« Début...102030...7071727374...8090100...Fin »