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plénière du 21 au 24 avril 2009 à Strasbourg, cliquez
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In France, left-wing, right-wing and far-right-wing political parties are beginning the European election campaign by fighting over the slogan ‘A Europe that protects’. In the midst of an economic crisis, this is precisely what the French expect of Europe. What is more astonishing, and more distressing, is that everybody always seems to jump on the bandwagon and make ‘Brussels’ the scapegoat for all our ills, whether real or imaginary. All those who are having a good laugh at the commotion surrounding the composition of rosé wine draw the same conclusion: ‘Why on earth is the EU concerned with such trivial matters, rather than focusing on what is important?’
The most famous case that comes to mind and is being talked about once more is the European Regulation on the manufacture of cheeses made from raw milk. Seventeen years later, Charles Pasqua’s impressive diatribe still strikes fear into the hearts of the weak-minded. What! The technocrats in Brussels think that they can teach our fine producers how to make Vacherin cheese? Bellow, you cattle, ring those bells! What bee was in those penpushers’ bonnet? Quite simply … the representatives of French producers. For a cheese made from raw milk that has been poorly manufactured could cause the dreadful infection known as listeriosis, a potentially deadly disease which still occasionally occurs in humans. Our European partners seized upon this pretext to ban imports of these French cheeses. The only way to appease them was to convert the French rules on the manufacture of cheeses made from raw milk into an EU regulation. This was done, allowing our farmers to expand their client base, much to the satisfaction of producers, consumers, our trade balance … and anti-European rabble-rousers.
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De gauche, de droite et d’extrême droite, les partis politiques français engagent la campagne des élections européennes en se disputant le slogan de « l’Europe qui protège ». En pleine crise économique, c’est bien ce que les Français attendent d’elle. Plus étonnant, et plus navrant, est l’unanimité qui semble se refaire spontanément pour faire de « Bruxelles » le bouc émissaire de nos malheurs, réels ou imaginaires. Et chacun de se délecter de l’affaire de la composition du vin rosé, avec une conclusion unanime : « mais pourquoi l’Europe s’occupe-t-elle de pareilles broutilles, au lieu de se concentrer sur l’important ? ».
Revient alors dans les mémoires, et dans tous les discours, le fameux règlement européen sur la fabrication des fromages au lait cru. Dix-sept ans après, la formidable philippique de Charles Pasqua fait encore trembler les esprits faibles. Quoi ! Les technocrates de Bruxelles prétendraient apprendre à nos vaillants producteurs comment on fait le vacherin ? Mugissez, bovins, ricanez sonnailles ! Quelle mouche a piqué ces ronds-de-cuir ? Mais tout simplement … les représentants des producteurs français. Car un fromage au lait cru mal fabriqué peut transmettre la redoutable listériose, une maladie mortelle, qui frappe encore de temps en temps. Saisissant ce prétexte, nos partenaires européens interdisaient l’importation de ces fromages français. Le seul moyen de les rassurer était de transformer le règlement français sur la fabrication des fromages au lait cru en règlement européen. Voilà qui fut fait, et qui permit à nos éleveurs d’élargir leur clientèle, pour la plus grande satisfaction des producteurs, des consommateurs, de notre balance commerciale … et des démagogues allergiques à l’Europe.
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au résumé des travaux de la session plénière du 23 au 26 mars 2009 à
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plénière du 9 au 12 mars 2009 à Strasbourg, cliquez
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‘Bishop X is wrong to finger the condom…’ This amusing comment made by French politician, André Santini, when speaking on the subject some years ago now, is the most fitting response to the remarks made this week by the Pope on his arrival in Africa.
The only thing is, it is getting to be a bit much.
In his remarkably moving memoirs, Jean-René Etchegaray recalls the enthusiasm with which the younger Catholic generation had welcomed the Second Vatican Council (Vatican II): in one fell swoop, the Church caught up on lost time and embraced the 20th century. It focused on issues such as its Jewish roots and its relations with other religions, while placing emphasis on peace among nations and respect among peoples; it recognised the value of a social market economy and defended freedom against totalitarianism; it also undertook a revision of the liturgy and the sacraments; finally, it sought to convey the Gospel message that no one has summed up better than St Augustine: ‘Love, and do what you want!’ Ever since, throughout the world, countless unnamed clergy and lay people alike are showing us, by their example, the very best of their faith.
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« Mgr X se trompe, quand il met le préservatif à l’index … » L’humour d’André Santini, qui s’exprimait en l’espèce il y a déjà quelques années, est le meilleur commentaire que l’on puisse faire sur les propos tenus cette semaine par le Pape à son arrivée en Afrique.
Seulement, ça commence à faire beaucoup.
Dans ses Mémoires bouleversantes, Jean-René Etchegaray rappelle l’enthousiasme avec lequel la jeune génération catholique avait vécu le concile Vatican II : d’un seul coup, l’Eglise rattrapait le temps perdu et épousait son siècle. Sur ses racines juives, et les relations avec les autres religions. Sur la paix entre les nations, et le respect entre les peuples. Sur l’économie sociale de marché. Sur la liberté contre le totalitarisme. Sur la modernisation de la liturgie et des sacrements. Et finalement, sur le message de l’Evangile, que nul n’a mieux résumé que Saint Augustin : « Aime, et fais ce que tu veux ! » Depuis, sur tous les continents, clercs ou laïcs, d’innombrables anonymes nous donnent, par leur exemple, le meilleur de la foi.
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