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Lettre d’Information
Janvier – Juillet 2013
27 janvier 2014 |
au |
28 janvier 2014 |
Le Parlement européen a adopté aujourd’hui le rapport rédigé par Alain Lamassoure sur les relations entre le Parlement européen et les institutions représentant les gouvernements nationaux, c’est-à-dire en pratique, le Conseil européen.
Quatre ans après l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, le constat est clair: sans que son rôle n’ait changé en théorie, dans la pratique le Conseil européen, sous la pression de la crise économique et financière, a considérablement accru son rôle au détriment des co-législateurs de l’UE, le Conseil des ministres et le Parlement européen, ce qui n’est pas acceptable.
Pour y remédier, Alain Lamassoure propose que les relations de travail entre le Parlement et le Conseil européen soient formalisées. Il suggère que chaque réunion du Conseil européen soit précédée d’un débat au Parlement européen, suivi de l’adoption d’une résolution, en présence du Président du Conseil européen. Il propose aussi qu’un débat général sur la situation interne et externe de l’UE soit organisé chaque année au Parlement avec le Président du Conseil, le Haut Représentant pour les Affaires étrangères ainsi que le Président de la Commission. Alain Lamassoure demande par ailleurs que le Conseil européen s’engage systématiquement à associer le Parlement européen lorsqu’il travaillera sur toute procédure susceptible d’avoir une dimension législative.
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“Alain Lamassoure a fait adopter aujourd’hui, à l’unanimité, par l’assemblée plénière du Conseil régional d’Aquitaine, le principe d’une procédure qui garantira que la gestion des fonds européens par le Conseil régional respecte les objectifs européens et la complète neutralité politique des choix des projets.
” Je me réjouis du projet de loi constitutionnelle pour ratifier la charte européenne des langues régionales. En tant que co-auteur de l’article 2 de la Constitution, il y a plus de vingt ans, j’ai toujours plaidé que la défense du français en Europe et la reconnaissance du français comme langue de la République étaient parfaitement compatibles avec la reconnaissance des langues régionales et avec l’application en ‘France de la charte européenne. L’unité de la communauté nationale sera renforcée par la reconnaissance de sa diversité.”
TÉMOIGNAGE – Député européen UMP depuis 1989, il serait, selon la presse, en balance avec Michèle Alliot-Marie dans la circonscription du Sud-Ouest…
Trois eurodéputés de différents bords expliquent à «20 Minutes» à quel point les partis français n’ont aucune considération pour le Parlement européen. De cet état d’esprit découlent tous les problèmes autout de la constitution des listes européennes tant à l’UMP, au PS qu’à EELV.
«Les députés européens sont élus au suffrage universel depuis 1979 et depuis, pas un seul parti n’a pris cette élection au sérieux. Un parlementaire européen n’a absolument rien à voir avec un député français, ou même un maire.
Pour être un bon député européen, il faut avoir une expérience politique, au moins de maire. Il faut aussi avoir la volonté de travailler dans le cadre européen, c’est-à-dire être prêt à jouer au rubgy plutôt qu’au football. Ce sont deux mondes différents: la politique française est manichéenne, c’est l’opposition contre la majorité, un élu de la majorité donne toujours raison à la majorité et inversement. La politique européenne, c’est l’art du compromis, de la négociation. Rien ne peut être adopté au Parlement européen s’il n’y a pas d’accord entre la droite européenne et la gauche européenne. Enfin, c’est un lieu où l’on gagne en influence à partir d’une certaine ancienneté. Il faut vraiment connaître les rouages du Parlement, l’état d’esprit des 28 autres pays, visiter les autres pays pour vraiment comprendre et faire avancer des dossiers. Par exemple, si je n’avais pas eu de l’expérience, je n’aurais jamais pu avoir le poste de président de la Commission des Budget.
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