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http://www.touteleurope.eu/fr/organisation/budget/mecanismes-budgetaires/actualite/actualite-vue-detaillee/afficher/fiche/5569/t/44321/from/2847/breve/alain-lamassoure.html?cHash=8abba071ff
– Vous avez été ministre des affaires européennes, vous êtes député européen, vous avez participé à la convention qui a préparé le projet de constitution européenne. Vous faites parti des hommes politiques français
qui connaissent probablement le mieux les institutions européennes. Quel regard avez-vous sur la connaissance qu’a la classe politique française de l’Europe et de son fonctionnement ?
AL – Cette connaissance est limitée, mais on peut dire la même chose chez nos partenaires. L’Europe reste un sujet d’initiés, parmi les politiques, l’administration, et la société civile: syndicats, patronats, journalistes spécialisés, lobbies. Un des enjeux majeurs de la Constitution, c’est de passer de l’Europe des initiés à l’Europe populaire.
– Vous êtes également à l’UMP. Que pensez-vous du débat sur la constitution européenne au sein de la droite française ? Comment comptez-vous convaincre les réticents au sein de votre parti ? Quelle place y a-t-il pour un “non”à la constitution européenne au sein de l’UMP ?
AL – Au sein de l’UMP, le débat a eu lieu, de manière ouverte et démocratique, lors de l’adoption du programme pour les élections européennes. 79% des membres du Conseil national, le parlement du parti, ont voté ce programme, d’inspiration très communautaire, et quasi fédéraliste. Dimanche dernier, lors de l’élection du nouveau Président du parti, Nicolas Dupont-Aignan, candidat eurosceptique, a fait 9% des voix. Au sein de l’UMP, le débat est donc tranché. Naturellement, les opposants conserveront leur liberté de parole.
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