Depuis le début de législature, au mois de juillet 2009, le taux de présence d’Alain Lamassoure en commission des Budgets, qu’il préside, a été de 90% et il a été de 88% aux sessions plénières.
Depuis le début de législature, au mois de juillet 2009, le taux de présence d’Alain Lamassoure en commission des Budgets, qu’il préside, a été de 90% et il a été de 88% aux sessions plénières.
12 mars 2012 |
au |
15 mars 2012 |
13 février 2012 |
au |
16 février 2012 |
1) Quelle différence faites- vous entre la fonction de député européen et celle de député national?
J’ai exercé successivement les deux. Les deux parlements
appartiennent à des systèmes politiques très différents. Trois traits évidents les distinguent : en dépit du fait que la Commission est
responsable devant
le Parlement européen, celui-ci examine les projets de textes pour leur contenu et non avec un préjugé lié à leur auteur, alors que dans un parlement national la loi d’airain majorité/opposition ordonne
tout ; la combinaison de l’effet de la représentation proportionnelle et de l’exigence d’une majorité absolue oblige les groupes politiques du Parlement européen à la recherche d’un consensus permanent entre les principales forces politiques ; enfin, l’usage de 23 langues prive d’intérêt
l’éloquence parlementaire, qui joue un rôle si important dans les débats nationaux.
Une quatrième différence est plus triste. Plus de vingt ans après la première élection du Parlement européen au suffrage universel, la légitimité politique de ses membres reste théorique dans beaucoup de pays, dont le nôtre. Les eurodéputés sont considérés plus comme des membres d’un organisme genre Conseil économique et social que comme des parlementaires. Il est vrai que le système électoral en vigueur chez nous en fait plus des fonctionnaires des partis politiques que des élus du peuple.
Lire la suite…
S’il est un domaine de responsabilité prééminente du Président de la République, c’est bien la défense. Curieusement, à cent jours de l’élection présidentielle, le sujet est complètement absent du débat. Primaires, meetings : quel candidat en a jamais parlé ? Il est grand temps d’en rappeler les enjeux.
La France est restée une puissance militaire nucléaire. Elle a même amélioré qualitativement son arsenal stratégique, et le laser mégajoule lui permettra bientôt de concevoir des armes nouvelles sans recourir à des explosions expérimentales. Cet arsenal coûteux a été hérité de la guerre froide : qu’en attendons-nous dans ce siècle si différent ? Qui voulons-nous dissuader de quoi ? L’effet dissuasif doit-il être limité à des menaces contre la seule France : si oui, lesquelles ? Peut-il protéger aussi nos partenaires européens, et si oui, comment, dans quelle cadre et à quelles conditions ? Puisque cet arsenal existe, en quoi un bouclier antimissile américain, tel qu’envisagé au dernier sommet de l’OTAN, ajouterait-il à notre sécurité ? Si on continue de l’améliorer, quels arguments peut-on opposer aux Etats non nucléaires qui sont tentés de se doter de la Bombe, dans une période où la prolifération est la menace majeure contre la paix dans le monde ? Mesdames, messieurs les candidats, ne nous répondez pas tous en même temps. Mais ne venez pas nous dire que ces questions sont anodines.
Lire la suite…