Brexit: les eurodéputés s’invitent au bal

Quelle est votre implication dans les négociations du Brexit ? (0’25)
Êtes-vous sollicité par des citoyens inquiets du Brexit? (0’41)

Retrouvez mes réponses dans deux interviews croisées réalisées lors de la session plénière de décembre 2017

http://cuej.info/mini-sites/brexit/chap3/chap3.php?reportage=strasbourg

Que retenir de la rencontre Eurosorbonne avec Alain Lamassoure ?

Le 24 novembre, Eurosorbonne recevait à Paris 3 le député européen Alain Lamassoure. Celui qui vient de fuir l’euroscepticisme grandissant de LR a répondu à nombre de nos questions, en toute franchise. Rencontre.

« Bonjour, moi c’est Alain. » C’est par ces mots qu’Alain Lamassoure a accueilli les étudiants arrivant dans la salle où se déroulait la conférence organisée par Eurosorbonne. La politesse de se présenter à chacun n’était peut-être pas si superflue tant Alain Lamassoure est surtout connu des initiés de la construction européenne, notamment pour son assiduité et sa présence dans l’hémicycle de Strasbourg depuis plus de 18 ans. Parmi les eurodéputés de la droite française, les têtes d’affiche sont surtout Nadine Morano ou Brice Hortefeux, mais probablement pas pour les mêmes raisons. « Vous savez, les eurodéputés français sont représentatifs des Français, il y a des nuls et des intelligents. » précise l’élu, sans nommer personne.

Conseiller de Valéry Giscard d’Estaing à l’Élysée dont il était l’un des speechwriters, Alain Lamassoure a aussi été élu local, au Pays basque. « Je suis une espèce politique en voie de disparition… ou d’apparition ! » déclare l’ancien maire d’Anglet. « Je suis l’un des seuls à avoir abandonné une belle carrière politique nationale [il a aussi été ministre de 1993 à 1997 NDLR] pour me consacrer au chantier européen » ajoute-t-il.
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Brexit : la preuve par l’absurde

 

Il y a 18 mois, le peuple anglais a décidé de quitter l’Union européenne. Il voulait récupérer sa pleine souveraineté. C’est-à-dire toute sa puissance, son influence mondiale, sa capacité d’agir seul vis-à-vis des autres grands de la planète. Fort bien.

Mais les Anglais se retrouvent devant un dilemme diabolique.

Leur première force économique, c’est la City de Londres. La City a réussi à être la première place financière de la zone euro, alors même que le Royaume-Uni n’était pas dans la zone. Mais cela n’a été possible que parce que le RU était membre de l’U.E. : toutes les règles de l’Union en matière financière, bancaire, produits financiers, marchés financiers, normes prudentielles, assurances étaient applicables à Londres. Ces règles devaient beaucoup au savoir-faire des diplomates, ministres et parlementaires britanniques à Bruxelles. Mais voilà que le Royaume quitte l’Union. Alors, de deux choses, l’une.

Ou bien, enivrée du triomphe de sa souveraineté retrouvée, l’Angleterre se dote désormais de ses propres règles bancaires et financières. Mais alors l’aire d’influence de la City se rétrécira inexorablement à la seule Grande-Bretagne. Comme la livre sterling, autrefois monnaie mondiale, s’est rétrécie aux seules îles britanniques. Car les banques, les opérateurs, les investisseurs américains, arabes, chinois et même anglais désireux de profiter du grand marché européen s’envoleront immédiatement vers le continent, où se trouve l’eldorado. Suivant l’exemple du gendarme des banques, l’Autorité bancaire européenne, qui est en voie de transfert de Londres à Paris.

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“Je suis ici car il s’agit d’une cause juste” : participation à la manifestation du 9 décembre pour les prisonniers basques et la paix au Pays basque.

J’ai participé à la manifestation du samedi 9 décembre à Paris appelant à l’application du droit commun pour les prisonniers basques dans le cadre de l’approfondissement de la paix dans le Pays basque.
Extrait de l’article :
“Derrière la première pancarte, portée par des élus de toutes tendances et par des Artisans de la paix, l’eurodéputé conservateur Alain Lamassoure fait remarquait que “du point de vue de l’héritage en matière de droits de l’Homme partagé par tous les Etats de l’UE”, les demandes d’application du cadre légal ordinaire aux prisonniers basques font sens. Et d’ajouter de façon plus explicite : “Je suis ici car il s’agit d’une cause juste.””
http://www.naiz.eus/eu/actualidad/noticia/20171210/11-000-personas-llevan-hasta-paris-la-entente-vasca-por-los-presos
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