« J’approuve la position annoncée par le Président de la Commission européenne concernant la France. Selon ses propres mots, la France « sera placée sous une surveillance renforcée. » C’est une position de méfiance, hélas trop justifiée : pour la 3ème fois, la France a échoué à honorer ses engagements les plus solennels, pris en 2012, 2013 et 2014. L’Union lui tiendra désormais la bride courte. Plus courte que celle de la Grèce », a déclaré Alain Lamassoure, président de la délégation française du Groupe PPE.
« Là où six mois ont été accordés à la Grèce, la France aura trois mois pour trouver 4 milliards d’économies supplémentaires, et pour préciser les réformes concrètes qui apporteront 16 milliards d’économies supplémentaires en 2016 puis en 2017. Merci l’Europe quand elle oblige un gouvernement sans majorité et sans courage à faire les réformes dont dépend le salut du pays ! » a conclu Alain Lamassoure.