31 mars 2014 |
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1 avril 2014 |
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Saisi par de nombreuses organisations humanitaires sur les retards de paiement de la Commission européenne, Alain Lamassoure, Président de la commission des Budgets du Parlement européen, a organisé ce mardi 4 mars une audition publique avec les Commissaires européens Lewandowski, en charge du budget, et Georgieva, en charge de l’aide au développement.
Malgré l’ouverture de plus de 400 millions de crédits supplémentaires pour l’aide humanitaire au cours de l’année dernière, l’UE a achevé 2013 avec une insuffisance de moyens pour honorer ses engagements les plus récents. Elle commence l’année 2014 avec un décalage supplémentaire de 135 millions entre ses nouveaux engagements et les crédits disponibles de la nouvelle année. Dès ce mois de mars, l’Union ne dispose plus d’aucune marge de manœuvre pour faire face à des besoins nouveaux en Syrie, en RCA ou au Soudan du Sud, sans même évoquer une aide économique exceptionnelle à l’Ukraine ou ailleurs.
Les conséquences sont graves. À court terme, des vies sont mises en danger. Au-delà, la crédibilité de toute nouvelle annonce se mesurera à la volonté des gouvernements d’apporter les compléments de fonds nécessaires.
Saisi par de nombreuses organisations humanitaires sur les retards de paiement de la Commission européenne, Alain Lamassoure, Président de la commission des Budgets du Parlement européen, a organisé ce mardi 4 mars une audition publique avec les Commissaires européens Lewandowski, en charge du budget, et Georgieva, en charge de l’aide au développement.
Malgré l’ouverture de plus de 400 millions de crédits supplémentaires pour l’aide humanitaire au cours de l’année dernière, l’UE a achevé 2013 avec une insuffisance de moyens pour honorer ses engagements les plus récents. Elle commence l’année 2014 avec un décalage supplémentaire de 135 millions entre ses nouveaux engagements et les crédits disponibles de la nouvelle année. Dès ce mois de mars, l’Union ne dispose plus d’aucune marge de manœuvre pour faire face à des besoins nouveaux en Syrie, en RCA ou au Soudan du Sud, sans même évoquer une aide économique exceptionnelle à l’Ukraine ou ailleurs.
Les conséquences sont graves. À court terme, des vies sont mises en danger. Au-delà, la crédibilité de toute nouvelle annonce se mesurera à la volonté des gouvernements d’apporter les compléments de fonds nécessaires.
L’aggravation de la guerre civile en Syrie et de la situation en Centrafrique ont augmenté considérablement les besoins d’aide humanitaire d’urgence. Des hôpitaux de campagne risquent de fermer faute de crédits. Président de la Commission des Budgets, Alain Lamassoure convoquera le 4 mars la Commissaire en charge de la Coopération et le Commissaire au Budget à une réunion publique pour trouver une solution d’urgence.
http://www.france2.fr/emissions/mots-croises/diffusions/24-02-2014_213949
19 mars 2014 |
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20 mars 2014 |